« Si on n’a pas un layup ou un tir complètement ouvert en contre-attaque, on a tendance à marcher et à ralentir le jeu. On a ensuite du mal à mettre notre attaque en place », explique le coach des Suns au Arizona Central.Si Bledsoe et ses coéquipiers peuvent parfois proposer un basket flamboyant et séduisant, fait de contre-attaques et de gros dunks de Gerald Green, la formation prend un tout autre visage en attaque placée.
« Nous sommes mauvais quand on ralentit le jeu », avoue Goran Dragic. « Il y a une passe, une isolation puis un shoot. »Les Suns n’ont aucun point d’ancrage à l’intérieur et la balle circule essentiellement d’une aile à l’autre lorsque le meneur calme le jeu.
« Peu importe qui prend le rebond, que ce soit un meneur, un arrière ou même un ailier, il doit vite remonter la balle en dribble s’il a de l’espace pour fixer dans l’aile. Ça demande beaucoup d’efforts, c’est dur de courir durant toute une rencontre. Mais pour moi, c’est la partie amusante du basket donc je ne comprends pas pourquoi ils ne voudraient pas le faire », poursuit Hornacek.Les Suns ont un effectif composé essentiellement de jeunes joueurs et même certains de leurs intérieurs sont capables de cavaler devant. De quoi pratiquer un jeu très offensif et surtout très rapide. Mais pas forcément avec la même réussite que leurs glorieux prédécesseurs.