« Je ne vais pas allumer la télé ni lire les journaux demain », prévient déjà Evan Turner.Les Philadelphie Sixers correspondent finalement à l’idée que l’on avait pu se faire de l’équipe avant le début de la saison. La franchise est en reconstruction et Brett Brown n’a qu’une poignée de « vrais joueurs NBA » à sa disposition. Il n’empêche que même lorsque les attentes sont faibles, il n’est jamais bon pour le moral de se prendre deux fessées mémorables coup sur coup.
« C’est dur, très dur », reconnaît Brett Brown au Philadelphie Inquirer. « Mais le groupe a su rester solidaire. Il faut continuer à jouer avec un certain niveau de dignité et c’est parfois difficile. Je trouve que le score en première période (66-33) ne reflète pas la manière dont nous avons défendu. On n’arrivait pas à marquer. »Brett Brown a quelques jours talentueux sous sa main. Evan Turner réalise une très bonne saison, Michael Carter-Williams est bien lancé pour remporter le trophée de Rookie Of The Year et Thaddeus Young est une valeur sûre. En revanche, le reste de l’équipe est très jeune et le coach doit faire passer le bon message.
« Je dois les aider. Il y a un respect du jeu (à avoir). Nous devons être fiers de faire ce job. »Les Philadelphie Sixers doivent désormais se relever de ses deux roustes. A force de cumuler les défaites et les déculottés, certains joueurs pourraient se démotiver. Evan Turner, par exemple, ne comprend pas comment son équipe a pu se laisser dominer de la sorte.
« Je ne sais pas… vous regardez le tableau d’affichage et vous voyez un tel écart. Je ne sais vraiment pas (comment ça a pu arriver). A un moment nous étions dans le match, il y avait environ dix points d’écart, puis d’un coup c’est passé 25 ou 30 points en cinq minutes. On a joué contre une très bonne équipe mais je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé. »La franchise a une journée pour reprendre ses esprits et se remettre sur les bons rails avant d’affronter mercredi le Jazz d’Utah, une autre équipe de cancres…