« Vous n’êtes jamais satisfait quand une équipe flirte avec un triste record comme les Sixers le font actuellement », a expliqué le commissionnaire. « C’est mauvais pour tout le monde. Cela peut entraîner des dommages collatéraux sur les joueurs de leur effectif. »La culture de la défaite a des effets néfastes, c’est certain. Les dirigeants montrent-ils le bon exemple à leurs meilleurs jeunes joueurs – on pense notamment à Michael Carter-Williams ou Nerlens Noel – en se complaisant dans la défaite ? L’ancien prospect de Syracuse a beau être un rookie, il a sans compris le business. Les Philadelphie Sixers sont nuls, très nuls, avec l’ambition d’être forts, très forts – et pas juste « moyens » – dans les trois ou quatre prochaines années. Il n’est donc pas question de paniquer.
« Je respecte l’opinion du commissionnaire mais tout va bien », assure Brett Brown au Philadelphie Inquirer. « On contrôle tout. Il n’y aucune raison de s’inquiéter, nos gars sont supers. »Brett Brown était sans doute conscient de la tâche qui l’attendait au moment où il a accepté de quitter son poste d’assistant aux San Antonio Spurs pour s’installer durablement sur le banc des Philadelphie Sixers. Il évolue sans pression, son but n’est pas de gagner des matches mais de développer des joueurs. D’ailleurs, il a appris « à se détacher de la réalité » de la série en cours de son équipe.