"On nous a toujours appris que Wilt n'aimait pas les fautes offensives", explique Phil Jackson au Chicago Tribune. "Il fallait donc simuler une faute offensive, ensuite il était moins agressif. C'était le seul moyen de le ralentir."Autrement dit, le flopping comme seule solution. Phil Jackson devrait se méfier, il pourrait prendre une amende (les règlements NBA sont-ils rétroactifs ?). En même temps quoi de plus logique pour stopper un type qui tournait à près de 30 points et 22 rebond en carrière, auteur d'un match à 100 points, détenteur d'un nombre de records absolument imbattables, capable de gober 25 rebonds en inscrivant 50 points en moyenne en 48,5 minutes par match lors de la saison 1961-1962 ! Plus sérieusement, c'est justement cette capacité de Wilt Chamberlain à répéter les efforts au long d'une rencontre qui le différence du Shaq, selon Phil Jackson :
"Shaquille n'était pas aussi athlétique que Wilt. Il avait la vitesse mais pas l'endurance."En revanche, O'Neal était plus rapide que son glorieux aîné mais moins technique :
"Wilt n'était pas un sprinteur, il prenait son temps. Il voulait avoir le ballon des deux côtés du terrain." "Shaq avait un jump hook que n'avait pas Chamberlain. Wilt avait une panoplie entière de shoots, il a même mené la ligue à la passe une saison."Les deux légendes de la NBA partageaient également une faiblesse en commun...
"Les lancers-francs étaient un problème pour les deux."Résultat du match, Wilt Chamberlain vainqueur par K.O.