Les fondations
[caption id="attachment_162411" align="alignleft" width="300"] Derek Fisher, un coach débutant en période d'apprentissage.[/caption] La philosophie a une place importante dans la vie et dans chaque raisonnement de Phil Jackson. Il est donc logique qu’elle s’immisce aussi dans le basket ou même dans la gestion d’une franchise. Pour le maître Zen, les membres d’une organisation se doivent d’être sur la même longueur d’onde. Comprenez ici que chacun d’entre eux se doit de croire à la même philosophie.« On va bâtir une culture autour des principes auxquels je crois », assurait déjà l’ancien coach lors de son introduction à la presse en mars 2014.L’attaque en triangle est plus qu’un système de jeu, c’est une manière de penser. Ce schéma complexe mis en place par son célèbre assistant Tex Winter, est la marque de fabrique des équipes entraînées par Jackson depuis des années. Les six titres des Bulls de Michael Jordan et les bagues des Lakers de Kobe Bryant ont trouvé leurs sources dans l’immense talent de ces deux champions hors du commun mais aussi dans la mise en place de l’attaque en triangle. Même si cette philosophie est aujourd’hui considéré comme « obsolète » par certains observateurs – la NBA est désormais régit par le « Space and Pace » – le natif du Montana a immédiatement fait part de son désir de la remettre au goût du jour avec les Knicks. Il lui fallait donc trouver un coach susceptible de l'appliquer. [superquote pos="d"]« On va bâtir une culture autour des principes auxquels je crois. » Phil Jackson[/superquote]Son principal disciple, Brian Shaw, était déjà en place aux Denver Nuggets. Il a alors courtisé Steve Kerr, l’un de ses anciens joueurs, multiple champion NBA, ex-GM et consultant pour ESPN. Le shooteur a hésité, a laissé mariner les dirigeants des Knicks et a finalement filé à Oakland. Les Golden State Warriors ont désormais la meilleure équipe NBA et Kerr n’a pas opté pour l’attaque en triangle mais pour une approche plus moderne. [caption id="attachment_175089" align="alignleft" width="300"] Carmelo Anthony a reconnu qu'il était proche de signer à Chicago l'été dernier.[/caption] Phil Jackson a embauché Derek Fisher, un autre de ses anciens poulains. 25 millions de dollars sur 5 ans pour un coach débutant. Un manque d’expérience qui s’est fait ressentir, notamment en début de saison. Fish apprend sur le tas et il ne pouvait de toute façon pas faire des miracles avec l’effectif actuel des Knicks. Brian Shaw a lui été licencié par les Nuggets. L’autre priorité estivale de Mr President consistait à prolonger Carmelo Anthony, libre et convoité par les Chicago Bulls, les Dallas Mavericks, les Los Angeles Lakers ou encore les Houston Rockets. Il espérait convaincre Melo d’accepter une ristourne. Après s’être laissé séduire par les taureaux chicagoans, la superstar a finalement rempilé à NYC pour 124 millions de dollars sur cinq ans, soit un million annuel de moins que le maximum. Félicitation. Anthony est aujourd’hui en vacances. Il a joué 40 matches, suffisamment pour participer briller devant son public au All-Star Game, avant de se faire opérer du genou.