« Ah, mon bon ami Kobe Bryant. Oui, j'ai très souvent ressenti sa haine. Je suis sûr qu'il était énervé quand j'ai écrit dans 'The Last Season' qu'il n'était pas possible de le coacher. Et oui, nous étions souvent en désaccord. Il voulait plus de liberté et je voulais qu'il soit plus discipliné. C'est une source fréquente de friction entre les coaches et leurs joueurs à chaque niveau de compétition. »Si les tensions étaient réelles entre les deux parties, la relation entre le coach et son joueur n'en a pas moins accouché de titres. D'abord avec les trois du début du millénaire (2000-2002). Ensuite lors du second passage de Phil Jackson chez les Angelenos, avec un back-to-back (2009-2010).
« Mais quand je suis revenu pour mon deuxième passage aux Lakers, Kobe et moi travaillions davantage ensemble. Je lui ai donné plus de liberté pour faire ce qu'il souhaitait, du moment qu'il restait dans le cadre du triangle. Et nous avons gagné deux titres de plus. J'ai toujours considéré Kobe comme un grand joueur, un homme intelligent et une personne remarquable. »Phil Jackson a donc mis du temps avant de réussir à non pas stopper, mais encadrer les velléités du « Black Mamba ».