Phil Jackson s’explique sur le renvoi de Derek Fisher

Le président des New York Knicks a expliqué les raisons qui l'ont poussé à se séparer de Derek Fisher, pourtant ardemment voulu par Jackson l'été dernier.

Phil Jackson s’explique sur le renvoi de Derek Fisher
Hier, après une neuvième défaite en dix matches, les New York Knicks ont décidé de mettre un terme à l'expérience Derek Fisher. Un choix qui était plutôt inattendu mais qui, selon Phil Jackson, était nécessaire à l'avancée de l'équipe :
"On souhaite que cette équipe soit compétitive chaque soir, et il était temps pour nous de changer les choses pour avancer. C’est plus facile de changer le coach que 15 joueurs."
Sur la question du licenciement pur et dur, le Zen Master a répondu que même si l'affaire avec Matt Barnes l'avait gêné, ce sont surtout les 9 défaites en 10 matches qui ont précipité la chute de Fisher. Une chute qui semblait de toute façon inéluctable. Car Derek Fisher n’était pas un « Phil Jackson guy », un gars qui allait rentrer dans le moule du Zen Master, contrairement à ce que l’ancien coach des Bulls et des Lakers pensait en l’engageant. C’est en fait un néo-coach qui voulait de l’autonomie et la possibilité de faire les choses à sa manière qu’il a signé. Résultat, Jax a vite noté qu’il y avait de la « discorde » dans le coaching staff, comme le rapporte notamment CBSSports.com, et notamment que Fisher n’écoutait Kurt Rambis et Jim Cleamons, les proches qu’il avait engagés pour l’entourer et l’aider à mettre en place le Triangle.
« S’il n’a pas su tirer avantage de cela (le coaching staff mis en place), alors peut-être que ça fait partie du problème », a expliqué Phil Jackson. « Derek a engagé quelques jeunes gars qui l’ont aidé et ont une excellente éthique de travail et qui faisaient ce qu’il leur demandait. Il n’y avait pas vraiment de consensus dans notre staff et nous avons décidé que nous avions besoin d’avoir véritablement un bon consensus dans notre manière de travailler – de l’échange d’idées, de la bonne communication. »
A vrai dire, Phil Jackson avait remarqué le problème depuis un bout de temps, mais ne disait rien tant que l’équipe gagnait. Mais quand les défaites ont commencé à s’accumuler, il a décidé d’en finir avec cette situation. A-t-il pensé à coacher cette équipe ? Il assure que non :
"Je n’ai pas pensé une seconde à prendre le poste de coach. L’instinct est là mais c’est au-delà de mes capacités physiques", a t-il expliqué.
Avec l'approche de la deadline le 18 février, il n'est pas impossible de voir des trades à Big Apple, même si Phil Jackson a rappelé que Carmelo Anthony et Kristaps Porzingis étaient intransférables. Les autres en revanche sont tous susceptibles d'être échangés. Avec cette crise, les New York Knicks sont néanmoins toujours mathématiquement en course pour les playoffs, mais la tâche sera plus que compliquée et il faudra déjà stopper cette série de défaites avant de penser à la post-season.