"L'article de Kevin Ding sur Bleacher Report me rappellerait presque quelque chose. J'ai compris que l'on ne changeait pas le naturel de quelqu'un sans qu'il ne revienne au galop avec Michael Graham à l'époque où j'entraînais en CBA".Difficile d'interpréter ça autrement que de cette manière : "Je valide ce que dit le journaliste sur la mentalité de loser de Carmelo Anthony et ça me rappelle justement un joueur doué que j'avais à l'époque où je coachais en ligue mineure". Graham était en effet un joueur des Albany Patroons, l'équipe coachée par Jackson dans les années 80 avant son arrivée en NBA, que le coach le plus titré de l'histoire n'a jamais su dompter. En gros, il est en train d'expliquer aux fans qu'il a fait signer un contrat max à Anthony, qui plus est avec une clause lui donnant les pleins pouvoirs, alors qu'il savait pertinemment que le joueur ne changerait pas et ne serait pas à la hauteur de ses attentes pour porter le projet de reconstruction et de retour au premier plan... "Melo" a déjà dit que si on lui signifiait clairement qu'on ne voulait plus de lui, il envisagerait de renoncer à sa clause. Pour le moment, Phil Jackson continue de passer par des intermédiaires et des messages cryptés. Une tactique qui risque de ne pas s'avérer payante auprès du joueur, dans l'attente d'un discours clair et honnête pour le convaincre de renoncer à une situation familiale dont il rêvait depuis ses débuts en NBA en 2003. Espérons qu'il ne faudra pas attendre un livre pour que Jackson reconnaisse qu'il est le principal responsable de l'incapacité des Knicks à redevenir compétitifs. Le cirque a bien trop duré.
Phil Jackson fait encore comprendre à Melo qu’il ne veut plus de lui
Phil Jackson a prouvé une fois de plus depuis son retour aux affaires qu'il était à côté de la plaque.
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