"Je les vois évoluer pendant des heures, je reste attentif pour voir ce qu'il se passe. Parfois, j'ai envie de me lever et de faire des commentaires, mais je résiste. Je dois les laisser faire leur propre route", a expliqué Phil Jackson à ESPN.Présent mais pas omniprésent, Phil Jackson parvient - tant bien que mal - à laisser les clés de l'effectif à Derek Fisher. Le président des Knicks a d'ailleurs refusé de commenter les "rumeurs" selon lesquelles Fisher ne serait qu'un pantin. Le néo-coach de la franchise a apprécié la présence de Jackson lors des entraînements :
"Je pense que ça nous aide beaucoup, les coachs, les joueurs et même le staff. Il a un impact positif sur nous tous car c'est un leader charismatique. Peu importe s'il apporte des conseils ou non, quand vous êtes entouré de gens compétents, c'est forcément une bonne chose."L'expérience de Phil Jackson va sûrement être utile pour un jeune coach comme Derek Fisher. Il va être en apprentissage toute l'année et quoi de mieux qu'un entraîneur 11 fois champion NBA comme mentor ? Présentée comme une faiblesse (avec le terme pantin), la relation entre Jackson et Fisher pourrait rapidement être bénéfique à la reconstruction des New York Knicks.