« Parfois, j’ai le sentiment que je peux encore le faire, mais la vérité c’est que je me mens à moi-même », a-t-il expliqué, rappelant à quel point les déplacements et les nuits très courtes qu'un coach s'inflige sont durs à encaisser physiquement.Au cas où il ne se serait pas bien fait comprendre, il l’a réaffirmé un peu plus tard :
« Je n’ai aucune intention de coacher. »En revanche, il a rappelé qu’il était prêt à aider une franchise, à la conseiller. Et notamment les Lakers :
« Les Lakers traversent une crise et s’ils me demandent de venir et d’écouter ce qui se passe, je veux bien le faire. A l’heure actuelle, il n’y a pas de postes de libre où je pourrais avoir de l’influence – donc je comprends. »Néanmoins, il évoque régulièrement la situation de la franchise avec sa fiancée, Jeanie Buss, à la fois dirigeante et co-propriétaire :
« J’essaie de la conseiller sur les manières dont l’équipe peut progresser. C’est le boxon, on le sait avec ce désordre financier qu’il y a, c’est le truc qu’ils doivent régler », a-t-il expliqué, faisant référence à l’énorme luxury tax qu’ils pourraient payer la saison prochaine (60 à 80 millions s’ils résignent Dwight Howard et conservent Pau Gasol). « Pour qu’ils puissent s’adapter à la tendance et à ce qui se passe en NBA, il faut qu’ils aient de la flexibilité. Avec la façon dont la ligue est structurée avec son nouveau CBA et la manière dont ça pénalise les équipes, vous ne pouvez pas réellement bouger. Avec des gars comme Carmelo Anthony et LeBron James qui seront disponibles dans quelques années, vous devez être capables de représenter un challenge pour ce genre de joueurs. »C’est d’ailleurs dans cette optique que les Lakers espèrent avoir de la masse salariale disponible d’ici un an.