« Je suis heureux de ma performance et de la façon dont je me suis comporté sur le terrain », notait tout de même l’intéressé au Detroit News. « J’ai fait quelques erreurs mais je peux apprendre de ces erreurs. »Le jeu de Peyton Siva n’est pas totalement abouti et le joueur n’est sûrement pas amené à devenir un jour un All-Star dans cette ligue. Mais sa mentalité de col bleu correspond parfaitement à sa nouvelle franchise. Son adaptation pourrait donc se faire plus rapidement que prévu, ce qui séduit notamment son coach, Maurice Cheeks :
« Je trouve qu’il a bien joué », assurait ce dernier après le match face à Orlando. « J’ai apprécié le voir à l’œuvre et il est agréable à coacher. Il a fait de son mieux. Mais il n’a pas le droit de perdre le ballon neuf fois… »En effet, si Peyton Siva veut s’imposer durablement dans la rotation des Pistons, il devra pour cela faire parler ses qualités de gestionnaire. Car c’est bien sur ce point qu’il peut faire la différence avec ses coéquipiers sur le poste. Brandon Jennings est un meneur scoreur (shoot-first, comme disent les américains), Will Bynum apporte son énergie, sa combativité et son scoring en sortie de banc et Chauncey Billups est venu jouer les vétérans plein d’expérience capable de tuer une rencontre. Surtout, « Mr Big Shot » devra probablement dépanner au poste deux sur certaines séquences. Leader dans l’âme et meneur organisateur, Siva a donc une carte à jouer.
« Je dois encore faire des ajustements », explique-t-il à la presse. « Je dois lire le jeu plus rapidement… je continue d’apprendre. »Avec Jennings et surtout Billups, Peyton Siva va pouvoir apprendre les ficelles du métier. Ce n’est pas dit pour autant que le « général » restera dans l’ombre toute la saison…