"Michael n'était pas à son meilleur niveau. Ce n'était pas le MJ que l'on connaissait. Quand il est revenu, il était rouillé et c'était normal. Même quand il a repris son numéro 23 pour le game 2, il a été un peu meilleur, mais on voyait quand même qu'il était toujours rouillé.
Le United Center (qui avait été inauguré l'année passée, NDLR) n'était pas trop son truc au début. Il avait du mal avec la planche, le cercle, le fait que la salle soit plus grande... Beaucoup de choses ont joué en notre faveur, il n'était pas lui-même, c'est clair. On les a donc battus et ça a vraiment fait mal à Michael.
Tout l'été qui a suivi, on était dans son esprit. Il s'est mis en tête que nous étions cette nouvelle équipe qui arrivait pour se mettre en travers son chemin et qu'il devrait battre comme il avait dû le faire avec les Pistons et d'autres. L'année suivante, donc, il est arrivé contre nous avec l'esprit de revanche. Même si on était blessés, c'était un Michael Jordan complètement différent.
Il était plus difficile à défendre, mais il était aussi beaucoup plus tenace en défense. C'était devenu personnel pour lui", raconte Hardaway dans son passage chez Colin Cowherd.
Derrière, Orlando s'est petit à petit désintégré, au gré des blessures de Penny Hardaway et de l'envie de Shaquille O'Neal de briller sous les spotlights de Los Angeles. Michael Jordan, lui, a guidé Chicago vers un second Three-Peat, avant de raccrocher les sneakers pour la deuxième fois. Si pour une quelconque raison vous n'étiez pas au courant que Penny Hardaway était l'un des plus gros gâchis de l'histoire du sport, cette vidéo de son top 40 avec Orlando devrait y remédier.