« Je veux montrer que je peux faire ça sur davantage de minutes et être solide, aider mon équipe que ce soit défensivement ou offensivement. Je veux prouver que ce n’était pas juste grâce à l’équipe que je jouais bien », confie-t-il.
L’arrière ne manquait pas de prétendants cet été. Entre les Los Angeles Lakers, les Milwaukee Bucks ou même le Miami Heat, il avait l’embarras du choix. Malgré tout, il a préféré se tourner vers les Pelicans.« Avant de prendre cette décision, j’ai parlé aux gars ici. J’ai vu DeMarcus (Cousins), on a parlé rapidement, il m’a dit à quel point nous pouvons faire quelque chose de spécial cette année », raconte Clark. « J’ai aussi parlé avec le coach Gentry pour voir quel serait mon rôle. Évidemment, avec lui, la manière dont l’attaque fonctionne, comment je serai utilisé, c’est un peu similaire à Golden State. »
A New Orleans, l’ancien Warrior va devoir évoluer à plusieurs postes. Celui d’ailier étant très peu fourni, il risque d’y passer un certain temps. En tout cas, Ian Clark s’attend à cela.« Je n’ai jamais vraiment été un vrai meneur, mais porter la balle et initier les attaques ce sont des choses que je peux faire. A Golden State, je ne pouvais pas trop le faire », explique-t-il d’abord. « Il va aussi falloir que puisse défendre sur plusieurs positions, c’est important. Évidemment, il y a des ailiers plus puissants que moi. Donc je dois me préparer à pouvoir défendre sur plusieurs matchups, ça pourrait aider l’équipe. »
Ian Clark est donc à l’image de son équipe : talentueux mais intriguant sur le papier. Il va falloir voir si Alvin Gentry arrive à créer une alchimie avec cet effectif.