Il y avait de sacrés personnages au sein de l’effectif des Boston Celtics lors de la saison 2008-2009. Les légendaires Kevin Garnett et Paul Pierce, bien sûr, mais aussi Stephon Marbury, Tony Allen, Kendrick Perkins, Glen Davis ou Rajon Rondo. Le vestiaire valait le coup d’œil et bien nombreux sont ceux qui auraient voulu s’immiscer dans le groupe juste pour voir comment ça se passait. Heureusement, des années après, des joueurs nous racontent. Pour notre plus grand bonheur.
Brian Scalabrine faisait partie de cette équipe championne en titre. Désormais à la tête d’un podcast, il révèle une anecdote particulièrement cocasse sur les aventures de cet effectif à part. Il faut comprendre que le locker regorgeait d’immenses compétiteurs prêts à parier sur tout. Absolument tout. Tirs lancés, poker, dés, cartes, etc. Il décrit ça comme un casino géant et permanent.
Il explique aussi que les gars s’étaient lancés dans un gigantesque concours de bras de fer, avec à chaque fois de l’argent mis en jeu. Avec un champion incontesté : Big Baby Davis. Au point où il a même un jour blessé Eddie House à l’épaule, mais tout le monde s’en fichait. Du n’importe quoi permanent.
Puis, au retour d’un vol à Toronto, Kevin Garnett a donc décidé de défier Davis. Dans l’avion. Sauf qu’avant de se lancer, KG avait analysé la tactique de son adversaire, qui tendait à s’accrocher à la table avec son autre bras.
« Garde ton bras en l’air », hurlait-il. Puis Paul Pierce a débarqué : « je mise sur Kevin et je donne 2000 dollars à qui veut s’il perd. » Tout le monde a misé sur Davis. Même Doc Rivers est entré dans la danse.
Pierce avait donc 20 000 dollars en jeu. Sans pouvoir tenir la table, Big Baby commençait à lutter puis à transpirer… avant de craquer.
« Je t’ai eu gros enfoiré, prenez tous note bande de connards ! Je suis le gorille au dos argenté et n’oubliez jamais ça », criait alors Garnett, avec tout plein d’insultes en plus.
Scalabrine raconte que même le pilote a félicité KG. Et Paul Pierce s’est donc fait 20 000 dollars. Mais le plus drôle reste le moment où l’intérieur précise qu’à l’époque, les familles et même les fans pouvaient prendre l’avion avec les joueurs. Il y avait donc des gamins qui ont assisté à la scène. Magique.