« Je me suis dit que j’allais scorer », explique l’intéressé.
Il s’est exécuté. Paul George est revenu beaucoup plus tranchant. Il a converti ses six premiers tirs – dont trois derrière l’arc. Toute son équipe a suivi le mouvement. Dennis Schroder a pris le relais en agressant la défense des Warriors avec sa vivacité. Steven Adams a brutalisé les intérieurs californiens près du cercle. Et voilà qu’Oklahoma City revenait dans le match. Au point de repasser devant brièvement (66-69) et de pousser Steve Kerr à prendre un temps mort.« Je suis vraiment satisfait de la façon dont nous nous sommes comportés dans le troisième quart temps », confiait le coach Billy Donovan. « J’ai trouvé que Paul était agressif. »
Le jeu offensif du Thunder était trop stagnant en première période. Sans réelle solution, les joueurs se sont contentés de prendre des tirs à mi-distance difficiles et contestés par les longs bras des défenseurs adverses. Leur surplus d’agressivité leur a permis de jouer plus vite et d’obtenir plus d’angles ouverts en seconde période. Même si le déclic est surtout venu d’un Paul George qui a donc créé des brèches avec son talent individuel. OKC est resté au contact de Golden State sur l’ensemble de la fin de match, sans vraiment être en mesure de gagner cependant. Mais le petit temps chaud de leur ailier All-Star valait le coup d’œil.