« En voyant la façon dont tous ces mecs se préparaient pour représenter leur pays aux Jeux Olympiques, ça m’a donné une idée de ce qu’ils devaient faire pour être prêts à jouer toute une saison », a-t-il expliqué au Sacramento Bee. « D’une certaine manière, ça m’a aidé à mieux me préparer et ça a renforcé ma détermination à devenir meilleur. »Une attitude humble et studieuse qui n’a pas échappée au ponte de Team USA, Jerry Colangelo.
« L’an dernier, on pouvait voir que ça allait devenir un joueur clef, pour nous, à l’avenir et c’était clair qu’il appréciait l’opportunité qui lui était donnée. »Résultat, dans la foulée, Paul George a enchaîné une saison extraordinaire qui l’a vu passer de 12,1 pts et 5,6 rbds en moyenne à 17,4 pts, 7,6 rbds et 4,1 pds avec, en prime, des playoffs top niveau et une finale de Conférence Est qui lui ont permis de s’étalonner face au meilleur joueur à son poste, LeBron James.
« Il est vraiment bon, il va devenir un grand joueur », avait d’ailleurs expliqué LBJ après sa confrontation avec Paul George. « Son jeu et sa maturité ont énormément progressé en un an grâce aux responsabilité que lui a données Frank Vogel. Ses coéquipiers ont totalement confiance en lui et il est très sûr de lui. »Un facteur d’autant plus intéressant pour Team USA que, comme nous vous l’expliquions ce matin, il semblerait que LeBron pense sérieusement à prendre sa retraite internationale. Quel meilleur remplacement que George, dans ces conditions, pour prendre la relève ? Colangelo et Mike Krzyzewski, en tout cas, sont ravis de l’avoir à nouveau parmi eux ces jours-ci pour évaluer ses progrès et pouvoir continuer à préparer la suite.
« Je pense sincèrement que quand les gars viennent participer à ces camps, ça fait progresser tout le monde », explique Coach K. « Le fait de vivre dans cette atmosphère, de jouer pour son pays et de pouvoir apprendre de bonnes habitudes d’entraînement au contact d’autres joueurs, ça aide. Surtout de pouvoir voir par soi-même à quel point un mec qui a réussi continue de s’entraîner, de se préparer et de jouer dur. »Paul George sait qu’il est dans la bonne direction, mais pense être encore loin d’avoir atteint son plein potentiel.
« Cette année, c’est exactement la même sensation que la précédente. Il faut à nouveau que je me fasse ma place. Il y a tellement de talent ici qu’il faut repartir à zéro. »Un processus que Team USA ne devrait pas connaître avant un bon moment si tous les joueurs de la sélection ont la même attitude que Paul George.