"A : Mes Raptors sont fébriles :( En tout cas t'avais bien vu, ça sent la série serrée. S : J'ai mis les Pacers gagnants dans mes pronostics. A : Je pense que les Raptors se mettent trop de pression. Bien joué. S : Lowry et DeRozan sont des bons joueurs mais aucun des deux n'est Paul George. Quel joueur ! A : C'est typiquement le genre de série où si Indiana passe on pourra dire : 'voilà pourquoi il faut une superstar'" S : Il continue le Paulo ! Lowry se fait caca dessus. A : Grave. Lowry, DeRozan... C'est pas la même classe que PG. En PO c'est vraiment important d'avoir le meilleur gars sur le parquet."Vous avez compris l'idée principal. Parfois, l'équipe qui gagne n'est pas la meilleure sur le parquet mais celle qui peut compter sur le meilleur joueur. Et dans cette série, si son genou tient la route, le plus fort, c'est Paul George. Et il l'a démontré hier soir, pour son retour en playoffs, en claquant 33 points, menant ainsi ses Indiana Pacers vers un premier 'upset' sur le parquet des Raptors, deuxièmes à l'Est à l'issue de la saison régulière. Well done, Paul.
"C'est lui qui nous a fait gagner", concevait son coach Frank Vogel.Alors que Kyle Lowry et DeMar DeRozan, les deux stars de la franchise canadienne, ont fait preuve de nervosité tout au long de la rencontre (25 points à 8/32 en cumulé), George s'est bien repris après une première période ratée. Il a accéléré au moment où son équipe en avait besoin et a multiplié les actions décisives pour mettre les Pacers sur le chemin de la victoire. Avec plein de classe. Ses 17 points dans le troisième QT ont marqué le tournant de la rencontre. C'est un plaisir que de le revoir à ce niveau après sa grave blessure contractée en août 2014. Le match d'hier soir servait de mémo. Un rappel sur les capacités de Paul George et de sa hiérarchie parmi les meilleurs joueurs de la ligue lorsqu'il est en pleine forme. Les Pacers sont loin d'avoir série gagnée et il est peu probable que Lowry et DeRozan continuent à se trouer de la sorte lors des rencontres à venir. Mais cette première partie nous a aussi rappelé que, souvent, en playoffs, un homme peut faire la différence seul lorsqu'il plane au-dessous de tous les autres.