En galère, Paul George assure avoir compris la raison de sa maladresse

En difficulté face à la défense du Utah Jazz, l'ailier des Los Angeles Clippers Paul George est retombé dans ses travers sur ce Game 1.

En galère, Paul George assure avoir compris la raison de sa maladresse
Paul George a ressorti, le temps d'une soirée, son costume de "Pandemic-P". A l'image de ses performances catastrophiques en Playoffs dans la bulle l'an dernier, l'ailier des Los Angeles Clippers a déçu sur ce Game 1 face au Utah Jazz (109-112). Malgré ses 20 points, l'ancien des Indiana Pacers a été particulièrement maladroit : un vilain 4/17 aux tirs. Et encore, il a sauvé sa copie dans le 4ème quart-temps en inscrivant 13 points (notamment sur la ligne des lancer-francs). Lucide sur sa prestation, PG a cependant assuré qu'il avait déjà tiré les leçons de cette mauvaise copie.
"C'est plutôt simple, je n'ai pas bien tiré. Je pense que j'ai été trop indécis dans mon approche. Mais je vais me montrer plus inspiré pour prendre les tirs que je veux. Je dois faire un meilleur travail pour mettre en place mes tirs à distance, qui sont forcés par le Jazz avec la présence de Gobert. Ce grand gars est vraiment bon pour bloquer la peinture et contrôler la zone à proximité du panier. J'ai souvent forcé à attaquer le cercle alors qu'il était là à m'attendre. Donc je pense qu'il faut être plus décisif dans la mise en place. Je dois obtenir les tirs que je veux pendant qu'il se trouve en couverture", a analysé Paul George face à la presse.
Et il s'agit effectivement de l'une des grandes forces du Jazz. Même sans être impliqué dans toutes les actions défensives de son équipe, Rudy Gobert dérange. Seulement par sa présence. Car comme George l'a expliqué, le Français se trouve toujours dans la peinture pour contester les tirs (21 tirs "contestés" sur ce match pour le Tricolore, le 2ème joueur dans ce domaine est seulement à 9). Obligé de déjouer avec des tirs à mi-distance, Paul George n'a pas réussi à se mettre en action. A lui de trouver les solutions malgré la défense collective du Jazz et l'influence de Gobert. Paul George a oublié la déprime de la bulle et annonce la couleur