"Avant, nous avions faim. Nous avons commencé l'année affamés, avec le mauvais goût de l'année précédente dans la bouche et tout le monde était en mission. Une fois que nous avons commencé à gagner, le jeu est devenu trop facile. Nous étions bien au dessus de nos adversaires et nous avons perdu notre tranchant", a expliqué Paul George au Los Angeles Daily News.Pour l'ailier des Pacers, la franchise a donc péché par facilité. Avec des problèmes au sein du vestiaire, la cohésion n'était pas franchement au rendez-vous entre les joueurs, une situation qui a transformé l'état d'esprit des hommes de Frank Vogel : ils étaient des prédateurs, ils sont devenus des proies.
"À un certain point de la saison, nous arrivions aux matches en étant persuadés que nous pouvions enclenchés à n'importe quel moment, peu importe si nous débutions la rencontre mal ou pas. Et je crois que cela nous a mis dans une situation où les équipes ont commencé à vraiment bien jouer et se sont préparées pour nous. Nous n'étions plus l'équipe qui chassait ses adversaires. Nous étions chassés, nous n’arrivions plus à retrouver cet équilibre et notamment l’état d’esprit avec lequel nous avons commencé la saison. »Avec le départ de Lance Stephenson, les Pacers semblent moins armés pour remporter le titre de champion NBA. Néanmoins, peut être que la franchise va se servir de l'échec de la saison passée pour se remobiliser, il faut simplement qu'ils conservent cet état d'esprit sur toute l'année et pas seulement quelques mois.