"J'attends d'en savoir plus avant de faire courir des risques à ma famille. Je suis apte physiquement à jouer et j'ai hâte de rejouer, mais ne sais pas si je suis prêt. Ce n'est pas vis à vis de moi, mais des gens avec lesquels j'interagis, ma famille, mes amis... Je pense que la plupart des autres joueurs sont dans le même état d'esprit.
Chacun a sa propre opinion. Ivica Zubac s'entraîne à la salle et me dit que tout va bien. [...] Ma routine de travail à la maison me convient pour le moment. J'attends que les choses redeviennent normales et qu'il n'y ait plus de limitations au niveau des contacts et qu'on puisse être à l'aise sur notre lieu de travail".
Patrick Beverley a également quelques griefs contre la NBA. Il ne comprend pas que la ligue interagisse aussi peu avec les joueurs pour les tenir au courant de l'avancée de la situation et des différents scénarios qui s'offrent aux équipes."J'ai hâte d'y retourner, mais j'attend surtout que la NBA s'exprime. Allez les gars, on vous attend ! On veut de la communication. C'est quand même triste d'apprendre la plupart des choses liées à notre métier sur Twitter...
C'est cool, divertissant, tout ce que vous voulez, mais on veut que la ligue communique avec nous. Dites nous si ça va jouer ou si ça ne va pas jouer ! On a besoin de savoir.
On se déchire pour cette ligue et on mérite le respect d'être informés sur ce qui se passe."
Regrets tout à fait légitimes... La NBA manque de transparence vis à vis de ses joueurs, c'est un fait. Mais, malgré les paroles de Patrick Beverley, il est bien probable qu'il apprenne la reprise de son boulot, comme nous, sur twitter, en voyant passer une Woj bomb sur son smartphone...