Patrick Beverley est un grand malade. Toujours à fond lorsqu’il s’agit de défendre, il vient de faire passer une sale soirée à Russell Westbrook. Le meneur du Thunder a été agressé tout le match, finissant avec un très vilain 6/23 au shoot en plus de 9 turnovers.
Le spécialiste défensif de Houston n’est donc pas étranger à la mauvaise performance de Westbrook. D’une intensité défensive remarquable, il ne l’a pas lâché d’un centimètre. Modeste en conférence de presse, il assure qu’il n’est pas le seul à mériter des louanges.
« Je ne pense pas du tout que ce soit individuel, affirme-t-il. Je pense que c’est un effort de toute l’équipe. On a essayé de lui opposer plusieurs personnes, pour tout lui rendre difficile. Nous savons que c’est l’un des joueurs les plus explosifs de la ligue. Une personne toute seule ne peut pas défendre sur lui.
Si un contentieux existe entre Beverley et Westbrook depuis la blessure de ce dernier en 2013, cela n’empêche pas le meneur des Rockets de jouer la bave aux lèvres. Il faut ce type de soldat pour aller loin en playoffs. James Harden en a bien conscience.
« C’est un chien, tout simplement. Il est fougueux. Il joue aussi dur qu’il le peut. C’est l’une des raisons pour laquelle il est ici, explique le leader de Houston. Evidemment, il rentre des gros tirs et score, mais il joue surtout avec beaucoup d’énergie, beaucoup de ténacité. »
Patrick Beverley est prêt à tout pour gagner. Rien ne le calmera, pas même un énorme tampon venu de Nouvelle-Zélande.