Patrick Beverley : un accueilm hostile à Oklahoma City

Après avoir blessé Russell Westbrook jusqu'à la fin des playoffs, Patrick Beverley peut s'attendre à un accueil des plus hostiles de la part des fans de l'Oklahoma City Thunder.

Pour son premier match à la Chesapeake Energy Arena depuis qu'il a blessé Russell Westbrook, out jusqu'à la fin des playoffs, Patrick Beverley devrait être accueilli comme il se doit par les fans de l'Oklahoma City Thunder. Selon l'Oklahoman, on peut même s'attendre à un accueil plus hostile que celui réservé à Metta World Peace en demi-finale de playoffs l'année dernière, suite à son violent coup de coude sur James Harden, en fin de saison régulière. Car, si du côté de Houston, on considère le coup de Beverley sur le genou de Westbrook lors du match 2 comme un simple accident qui fait partie du jeu, à OKC l'incident est considéré comme un coup gratuit qui n'avait pas lieu d'être. Le niveau de décibel, lors de la présentation des joueurs puis sur chaque ballon touché par le joueur pendant le match, devrait être très élevé dans la salle du Thunder. A Houston, James Harden, qui connaît bien ce public et qui avait subi pareil traitement lors de son retour à OKC avec les Rockets, sait à quoi son coéquipier doit s'attendre.

« Booooo. Il va vraiment être hué, mais il va faire abstraction et jouer dur », a-t-il expliqué au Houston Chronicle.

Ses autres coéquipiers préfèrent prendre cette situation à la rigolade, à l'image de Chandler Parsons.

« Patrick, je suis sûr qu'ils vont l'encourager très fort. Ils l'adorent là-bas. Non plus sérieusement, je suis sûr qu'ils vont le huer chaque fois qu'il touchera le ballon, mais ça fait partie du jeu. C'est ça qui rend les choses amusantes et excitantes, la passion que ces fans ont. Et je suis sûr que ça ne le gênera pas. »

Contrairement à Kobe Bryant qui s'était rendu au Staples Center pour suivre le match 4 derrière le banc avec ses coéquipiers, Russell Westbrook n'est pas attendu dans la salle ce soir. C'est en tout cas ce qu'a indiqué Scott Brooks au journal local.

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