« Je n’entends même pas ce la foule crie. Je n’entends personne. Je n’entends rien quand je suis sur le terrain. Je suis dans mon rôle, dans mon monde. Je ne vois que ce qui se passe sur le terrain, je n’écoute pas ce qui se dit en dehors », explique le meneur teigneux des Houston Rockets.Le joueur de 25 ans se soucie guère de ce que les fans des équipes adverses et de ce que ses vis-à-vis pensent de lui. Il laisse parler son jeu, quitte à se faire des ennemis.
« Il n’y a rien de personnel. Je joue comme ça contre tout le monde », assure-t-il au sujet de ses incartades avec Russell Westbrook, la star du Thunder. « Je ne mène pas une bataille contre quelqu’un en particulier. Je vais sur le terrain et je me bats pour faire gagner mon équipe. » « Malheureusement c’était face à Russell mais Pat jouera toujours de la même manière, quel que soit le joueur en face de lui », confirme son coéquipier James Harden. « C’est son identité. C’est comme ça qu’il se fait son argent. »Les grandes équipes ont souvent besoin d’un joueur de ce calibre. Patrick Beverley sera-t-il le prochain Bill Laimbeer ou Bruce Bowen ?