Pour la première fois depuis 1996, le trophée de défenseur de l'année en NBA a été remis à un extérieur. En l'occurrence, Marcus Smart. Le meneur des Boston Celtics a eu le droit à cet honneur devant Mikal Bridges et Rudy Gobert. Une nouvelle qui suscité une réaction mitigée chez Patrick Beverley.
Sans surprise, le joueur des Los Angeles Lakers a apprécié le sacre d'un élément de la ligne des arrières. Cependant, l'ex-teigne des Houston Rockets a tout de même ressenti de la jalousie. Il aurait aimé avoir cette reconnaissance.
"Une partie de moi était très énervée... Je ne vais pas mentir, mon frère. Je serai un imbécile - sur l'aspect compétiteur - en disant que je n'étais pas énervé au moment de l'annonce. Ce n'est pas que je ne voulais pas voir Smart l'emporter.
Mais du genre : 'Bon sang, je suis heureux de la victoire d'un meneur, mais merde, j'étais juste là ! Je suis présent depuis des années'. Mais je le respecte. Un meneur l'a enfin eu", a confié Patrick Beverley lors du podcast de Draymond Green.
Avec la domination des intérieurs, notamment de Gobert, dans cette catégorie, on peut comprendre le soulagement de Patrick Beverley. Et sa jalousie envers Marcus Smart semble aussi légitime par rapport à ses performances défensives ces dernières années.
Shaquille O’Neal encense Patrick Beverley en allumant Mitchell-Gobert