Le Miami Heat s’est affirmé comme une super puissance de la Conférence Est depuis la signature de Jimmy Butler en 2019. Les Floridiens ont disputé les finales NBA en 2020 et 2023 et ont atteint les finales de Conférence, perdues en 7 manches, en 2022. Ils sont sortis au premier tour en 2021, mais aussi cette saison. La franchise refusera catégoriquement de l’admettre mais elle est peut-être en train de perdre du terrain dans sa moitié de pays. Jimmy Butler n’est évidemment pas d’accord.
« Si j’avais joué, les Boston Celtics seraient en vacances. Les New York Knicks aussi », confiait l’ailier All-Star, blessé et absent des playoffs.
Des mots qui n’ont pas plu à son Président Pat Riley. Le dirigeant a effectué son traditionnel point de fin de saison avec la presse et il s’est penché à de nombreuses reprises sur le cas de sa superstar au cours des 40 minutes passées avec les journalistes.
« Je me suis dit, est-ce qu’il est en train de déconner ou est-ce qu’il est sérieux ? » Témoigne Riley à propos des affirmations de Butler concernant les Celtics et les Knicks. « Si tu n’es pas sur le terrain en train de jouer contre Boston ou New York, tu ferais mieux de te taire. »
Une pique parmi tant d’autres au sujet de l’indisponibilité chronique de Jimmy « Buckets. » Les blessures en pagaille ont affecté le joueur de 34 ans – 35 en septembre – et Pat Riley tient à souligner leur importance. Notamment au moment de renégocier le contrat du bonhomme. Le vétéran est éligible à une extension massive et il va sans doute demandé une prolongation à hauteur de 113 millions sur deux ans.
« Nous n’en avons pas encore discuté en interne. On va devoir réfléchir avant de prendre un tel engagement. On a encore jusqu’en 2025 pour prendre une décision en réalité. Mais on verra. C’est une décision majeure pour nous de placer de telles ressources sur un joueur, sauf s’il est vraiment tout le temps disponible. »
Jimmy Butler a manqué 100 matches au cours de ses cinq saisons avec le Heat. Il a haussé sensiblement son niveau de jeu en playoffs à chaque fois qu’il a été en bonne santé mais il prend de l’âge et les signes laissent penser qu’il sera de moins en moins en jambes. Lui offrir plus de 50 millions jusqu’à ses 37 ans représente un engagement non négligeable.
Après, avec Riley, c’est sans doute un peu l’amour vache et ce n’est pas forcément un indice d’un trade à venir – Butler est sous contrat la saison prochaine d’ailleurs – ou d’un divorce à venir. Simplement un petit coup de pression pour rappeler qui est vraiment le boss de la fameuse Heat Culture.