"Il regroupait les joueurs par numéros de 1 à 10. Le 1 était pour les meneurs, le 5 pour les pivots, le 6 les meneurs remplaçants, le 10 pour les pivots remplaçants. Il me faisait remplir les données de scoring, d'efficacité, de rebonds, de défense, dans un système de tableur. Excel n'existait pas encore vraiment, donc j'utilisais un truc qui s'appelait Lotus 1-2-3".Comme le raconte Herring ensuite, la méthode est novatrice et inspirera bien des outils très prisés aujourd'hui.
"Le résultat était une sorte de première version de ce qui deviendra 15 ans plus tard le Player Efficiency Rating. Pat Riley demandait aussi à Salmi de noter de quelle manière New York performait sur le temps de jeu de chaque joueur. Cette mesure universelle est aujourd'hui connue comme le plus/minus. Ses assistants devaient aussi prendre des notes sur les écrans-retard, les fautes provoquées, le positionnement défensif sur les shoots et les rotations défensives manquées".Le livre de Chris Herring, truffé d'histoires passionnantes sur cette période chérie par les fans des Knicks, est disponible à l'achat en ligne depuis cette semaine. Pat Riley ne serait pas devenu Pat Riley sans... un accident de vélo