"Pour être honnête, quand je suis devenu cette personne, j'ai le sentiment qu'il n'y a pas eu beaucoup de communication. C'était un peu : 'On t'a donné de contrat, mais est-ce que tu es vraiment LE mec ?' C'est quelque chose avec lequel j'ai eu du mal. Kyle était là et c'est un meneur, qui plus est le plus grand Raptor de l'histoire. Il s'est toujours considéré comme le patron. Moi j'avais le contrat mais, je n'ai jamais senti que j'étais LE gars. Je n'ai jamais vraiment senti que j'étais la pièce-maîtresse. Aujourd'hui, on commence à avoir ces discussions avec le front office", a expliqué Siakam dans le New York Times.Avec le départ de Kyle Lowry vers Miami, et s'il n'est pas tradé, Pascal Siakam sera en première ligne et devient de facto le franchise player des Raptors. On ne peut qu'espérer que ça ne donnera pas lieu aux mêmes dérives dont il a été victime ces derniers mois.
"Je suis quelqu'un qui a de la fierté. Je veux toujours être le meilleur joueur possible. Je sais que ce n'était pas ça dans la bulle. Je comprends les gens, mais ça me blesse vraiment quand je lis des choses sur mon père (il est décédé en 2014 dans un accident de voiture, NDLR), comme quoi il n'aurait pas été fier de moi, etc... J'ai déconnecté des réseaux donc ce sont les gens qui m'ont dit ça. Je ne voulais pas en entendre parler, mais je sais qu'il y avait des commentaires racistes et des trucs comme ça".La saison passée, Pascal Siakam tournait à 21.4 points, 7.5 rebonds et 4.5 passes, ce qui reste quand même impressionnant pour le commun des mortels. Pascal Siakam, la mise au point sur son avenir aux Raptors