« Je me sens plus comme en Europe », explique-t-il au New York Post. « Je fais le même boulot que je faisais là-bas. Je me sens à l’aise avec un temps de jeu plus important. Je suis plus en rythme. Je suis à l’aise balle en main et je prends confiance. »Et alors que les Knicks pourraient se faire coiffer au poteau dans la course à la signature de Kyle Lowry, Prigioni possède, à bientôt 37 ans, une occasion unique de s'installer durablement à la mène de la prestigieuse franchise de Big Apple. Sa gestion du jeu et son altruisme ont en tout cas déjà conquis ses coéquipiers. A commencer par Carmelo Anthony qui tourne à 55% aux shoots lorsque l'ancien meneur du Real est sur le terrain contre 44% en son absence.
« Il sait comment changer le rythme du jeu. Il sait quand il faut aller plus vite ou quand il faut lever le pied », indique Melo. « C’est grâce à son expérience à l’étranger. Il nous apporte ça. »Face à Atlanta, Pablo Prigioni a également rappelé qu'il était également un redoutable shooteur. Oublié par la défense des Hawks, il ne s'est pas privé de prendre sa chance pour terminer avec 11 points à 3 sur 6 derrière l'arc.
« On l’encourage à prendre ces shoots », poursuit Carmelo Anthony. « Parfois il ne prend pas des shoots alors qu’ils sont ouverts. Il faut qu’il tire. Lors des deux derniers matches, il s’est senti assez confiant pour le faire. »Reste à voir quel sera son impact à long terme sur une équipe de New York qui reste sur deux victoires en trois matches depuis qu'il a intégré le cinq de départ.