« J’aurais été l’un des dix plus grands joueurs de l’histoire de la ligue », a-t-il balancé avec son assurance habituelle à Scott Howard-Cooper de nba.com. « Ça aurait été plus facile pour moi, parce qu’en NBA à l’époque, le jeu était avant tout basé sur du un-contre-un. En un-contre-un, je suis libre. Si deux joueurs s’étaient mis à défendre sur moi, j’aurais peut-être eu un peu plus de mal. »Interrogé sur le nombre de points qu'il aurait pu scorer par match, voici l'échange cultissime qu'il a eu avec l'intervieweur :
" - J'aurais pu mettre un point par minute. Vingt minutes, 20 points. Sur quarante minutes, peut-être que j'aurais pu en mettre 60. - Non, mais sérieusement ? - Vous m'avez déjà vu jouer ? - Quand même. Un point par minute ? - Au minimum un point par minute. Vous savez combien d'heures je m’entraînais par jour ? Huit !"Ailier polyvalent doté d’un excellent shoot, capable de scorer face à n’importe qui même une fois passée la barre des 40 ans, Oscar Schmidt avait même été drafté par les New Jersey Nets en 1984 mais avait préféré faire l’impasse parce qu’en venant en NBA, il n’aurait plus pu jouer aux Jeux Olympique pour son équipe nationale.
« Les Nets ne pouvaient pas m’offrir quoi que ce soit qui aurait valu que j’abandonne la sélection. L’équipe nationale n’a pas de prix. C’est de la fierté, c’est pour ça qu’on vit. Aujourd’hui, les gens n’aiment plus jouer pour leur pays et je trouve ça extrêmement triste. »Signe du destin pour un ailier de grande taille dont les qualités athlétiques (ou défensives) n’ont jamais fait d’envieux, mais qui était capable de shooter et de scorer de n’importe où sur le terrain et d’utiliser son intelligence de jeu pour faire la misère à ses adversaires, c’est justement Larry Bird qui fera son discours d’introduction au Hall-Of-Fame aujourd’hui même.