Oklahoma City Thunder : Ils ont encore craqué...

Le Oklahoma City Thunder menait à l'entame du quatrième QT hier soir mais a une nouvelle fois craqué au plus mauvais moment.

Aucune équipe NBA ne sait fendre le coeur de ses supporteurs de façon plus cruelle que le Oklahoma City Thunder. C'est devenu une - sale - habitude pour Kevin Durant, Russell Westbrook et leurs coéquipiers. Ils provoquent tous types d'émotions. Ils font rêver, sursauter puis enrager. Hier soir, l'équipe qui semblait la mieux armée pour décrocher le titre il y a quatre jours a craqué au plus mauvais moments en retombant dans ses travers. A cinq minutes du buzzer, le Thunder se dirigeait encore vers les finales NBA. L'écart était en faveur d'Oklahoma City, +7, à la suite d'un panier de Kevin Durant, l'un de ses deux seuls dans le quatrième quart temps. Il était alors difficile de croire à un exploit des Golden State Warriors même si Klay Thompson affichait déjà une réussite insolente derrière la ligne à trois-points. Le All-Star, mais aussi Stephen Curry et Andre Iguodala, en a remis une couche quand les stars adverses ont lâché prise. Comme si souvent lorsque le match devient serrée, elles ont cessé de mettre leurs coéquipiers en bonne position. Elles se sont recentrées sur elles-mêmes, comme si elles refusaient de faire confiance à ceux qui les ont pourtant parfaitement épaulé depuis plus de trois semaines. Les autres titulaires, les Ibaka, les Adams, les Roberson, ont été très bons hier soir mais ils n'ont que très peu été mis en valeur lors des dernières minutes de la rencontre. La balle a arrêté de circuler. Eux ont cessé de bouger. L'absence de mouvement, autant de la gonfle que des corps, a facilité les Warriors dans leur quête de "stops". Andre Iguodala a défendu comme il a l'habitude de le faire dans les moments les plus chauds et les stars du Thunder ont perdu des ballons. Six en moins de trois minutes. Trois en 55 secondes pour le seul Westbrook.

"Notre attaque était stagnante à la fin. Cela ne ressemble pas à ce que l'on a montré pendant plus d'un mois", regrettait Billy Donovan. "Je pense que notre rythme en attaque n'était pas bon."

Ce n'est pas la première fois cette saison qu'un tel phénomène se produit. A vrai dire, c'est le principal défaut d'un Thunder explosif qui a tendance à s'éteindre quand la pression atteint son paroxysme. Un vrai problème qu'il faudra corriger dès le prochain match.

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