5 raisons pour lesquelles le Thunder va gagner le titre

Le Oklahoma City Thunder s'affirme de plus en plus comme un candidat crédible au titre NBA. Nous avons listé 5 raisons pour lesquelles ils vont tout gagner.

5 raisons pour lesquelles le Thunder va gagner le titre
Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, le Oklahoma City Thunder nous semble avoir la carrure d'un vrai candidat au titre et nous avons parfois multiplié les analyses au sujet de Kevin Durant et ses coéquipiers, au point d'avoir parfois été taxés de "supporteurs" de Russell Westbrook et de sa franchise. Après leur énorme Game 3, on se dit encore plus que leur heure est peut être venue. Même si les Golden State Warriors ont clairement de quoi renverser la série, nous avons trouvé cinq nouvelles raisons pour lesquelles les joueurs de Billy Donovan peuvent aller au bout cette saison et remporter le titre NBA.

OKC, seule équipe à compter deux des cinq meilleurs joueurs du monde

Klay Thompson est un excellent joueur, une vrai star. Kyrie Irving et Kevin Love sont plus que des lieutenants de luxe. Mais lorsqu'il s'agit de classer les meilleurs des meilleurs des meilleurs, le Thunder est la seule franchise NBA à pouvoir se targuer de disposer dans ses rangs de deux des cinq plus forts basketteurs de la planète, à savoir Russell Westbrook et Kevin Durant. L'un est le meilleur passeur (11,1 passes pour RW) des playoffs et l'autre le meilleur marqueur (27,8 points pour KD). Ils n'ont jamais été aussi forts ensemble et sont tout simplement injouables lorsqu'ils prennent feu en même temps.
"Il faut que l'un des deux soit dans un jour sans", assure un Klay Thompson qui a bien compris que ce Thunder serait quasiment impossible à battre quand ses deux superstars sont au-dessus du lot.

Le Thunder excelle en "small ball" ET en "Tall ball"

La polyvalence est une force de plus en plus mise en avant au sein de cette ligue. C'est aussi l'un des luxes du Thunder. Billy Donovan ne dispose pas d'un Draymond Green ou d'un Andre Iguodala capable de jouer sur tous les postes et de remplir toutes les lignes statistiques (NB : Westbrook mis à part) mais il peut aligner sur le parquet des groupes aux profils complètement différents. Hier soir, le Oklahoma City Thunder a fait la différence en laissant Serge Ibaka en pivot pendant de longues séquences. Les Warriors ont été battus à leur propre jeu, eux qui sont pourtant les maîtres du "small ball". Un système au sein duquel les joueurs du Thunder peuvent eux aussi se montrer particulièrement efficace lorsqu'ils sont appliqués en défense (nous reviendrons plus tard sur ce point). Mais OKC peut aussi se reposer sur un cinq beaucoup plus classique avec deux intérieurs de formation (dont l'un peut s'écarter du cercle) ou même avec... deux vrais pivots ! Deux tours jumelles que sont Enes Kanter et Steven Adams. Les "Stach Brothers" sont devenus atypiques au sein de cette ligue portée sur le jeu rapide mais leur domination sous les panneaux a posé des difficultés aux San Antonio Spurs et même aux Golden State Warriors dans le Game 1. Cette diversité permet au Thunder de rivaliser avec n'importe quelle équipe et n'importe quel système adverse.

Le Oklahoma City Thunder a bossé ses points faibles

Ce qui est fantastique avec Oklahoma City, c'est le fait que tout le monde s'accorde sur le fait que la franchise fait peur, qu'elle peut battre n'importe qui mais... qu'elle ne gagnera pas le titre pour autant. En effet, le Thunder a tendance à se tirer lui-même une balle dans le pied en retombant dans ses travers dans les moments les plus chauds de la saison. Mais cette équipe d'OKC drivée par Donovan semble avoir appris de ses erreurs passées. Le Thunder a toujours défendu avec intensité mais il a rarement affiché un tel niveau de constance. Les joueurs de Donovan ont switché avec fluidité et efficacité sur la majorité des écrans hier soir, sans pour autant manquer une rotation. Ils ont affiché une concentration accrue qui est la marque de fabrique de cette équipe depuis leurs quatre victoires - dont trois de rang - face aux San Antonio Spurs au tour précédent. C'est là la principale révolution d'OKC, qui fait enfin, enfin, enfin preuve de régularité en défense. Cerise sur le gâteau, la balle circule aussi un peu plus depuis plusieurs matches, ce qui était jusqu'alors un autre point faible récurrent de la franchise.

Les joueurs de devoir répondent présent

Conséquence ou cause de cette circulation accrue, les autres joueurs du Thunder s'éclate. Oklahoma City sera une bonne équipe aussi longtemps que Westbrook et Durant, deux des cinq meilleurs joueurs du monde donc, évoluent ensemble. Mais il en faut plus pour faire une grande équipe. Il faut des soldats prêts à contribuer. Un rôle qu'incarne à la perfection Steven Adams, impérial depuis le second tour. Le Néo-Zélandais apporte son énergie en défense et aux rebonds mais il sait aussi punir les défenses adverses lorsqu'elles font l'impasse sur lui. Même constat pour Andre Robertson, complètement laissé libre par les Warriors et auteur de 13 points hier soir. Enes Kanter, Serge Ibaka et Dion Waiters sont eux aussi impliqués et le Oklahoma City Thunder n'est plus seulement un monstre à deux têtes.

Pour une fois que ce ne sont pas les plus forts qui gagnent...

Cette dernière raison est sans doute plus abstraite, plus psychologique et plus personnelle mais c'est parfois agréable de se dire que ce n'est pas la meilleure équipe au sens strictement technique qui gagne. Cette équipe, c'est Golden State, sans aucune hésitation possible. Les Warriors savent tout bien faire. Le Thunder est un peu plus brut de décoffrage. Il a des défauts. Vous savez quoi ? Il est peut-être tout simplement plus humain. Et parfois, parfois, c'est rassurant de se dire qu'une équipe moins forte mais avec plus d'envie, plus de détermination et plus de hargne finit par remporter le gros lot. Pas seulement les honneurs mais le gros lot. Ceci étant dit, rien n'est encore fait et le plus dur reste à venir pour le Oklahoma City Thunder...