OKC is the new Minny : équipe pourrie dans le money time

Comme les Timberwolves la saison dernière, le Thunder brille pendant trois quart temps avant de s’effondrer dans le dernier.

OKC is the new Minny : équipe pourrie dans le money time
Souvenez-vous de l’an dernier. Souvenez-vous des fins de match du Oklahoma City Thunder. Les paniers pour la gagne plantés par Russell Westbrook. Les séries de 20 points consécutifs du futur MVP dans les quatrièmes quart temps. Des exploits individuels à la pelle mais aussi des ratés. Quelques balles perdues dans les moments chauds. Des tirs forcés évidemment. Maintenant souvenez-vous de tous ceux qui critiquaient la superstar pour son individualisme. Ouais, l’attaque d’OKC était prévisible. Mais en attendant, le Thunder était tout simplement la deuxième meilleure équipe NBA dans le money time. Il était facile de défendre les possessions les plus importantes d’un match contre Russ et sa bande la saison dernière. Il fallait essentiellement se concentrer sur lui. Parce que même avec quatre mecs sur le dos, il finirait par prendre le shoot. Ça payait pourtant… en tout cas beaucoup plus qu’en ce début de nouvelle campagne. Le Oklahoma City Thunder a eu beau ajouter Paul George et Carmelo Anthony à son effectif, il n’y a plus personne pour briller dans les fins de rencontres serrées. Enfin, si, il y a plus de monde pour bouffer du tir. Mais pas un seul pour faire la différence. Nouvel exemple cette nuit, contre les Denver Nuggets. La partie a été engagée tout du long. OKC semblait en bonne position pendant trois quart temps. Les hommes de Billy Donovan se sont soudainement écroulés. Ils ont encaissés un 7-0 alors que le score était de 82 partout. Premier gros écart. Melo, on fire cette nuit, a ramené les siens à -3 (90-93). Et le Thunder a repris un 9-2 dans la tronche. 102-92, score final. C’est la quatrième défaite de suite pour une équipe qui se fait marcher dessus dans les cinq dernières minutes à chaque fois ou presque depuis le coup d’envoi de la saison.

Plus de sauveur au Oklahoma City Thunder

C’est simple : c’est la pire franchise – et de loin, genre très, très, très loin – dans le money time depuis un mois ! Le net rating dans le « clutch » ? -60 ! La faute à un jeu encore plus stéréotypé que jamais. Les stars du Thunder se la joue tellement polie. Comme s’il n’y avait plus de leader. Comme s’il fallait absolument qu’aucune des trois ne soit lésée. Sachant que deux d’entre elles seront sur le marché en juillet 2018. Bref, c’est du « à toi, à moi » permanent dès que le match est tendu. C’est laid. C’est lent. Et c’est nul. Seulement trois paniers inscrits par Oklahoma City dans les cinq dernières minutes d’un game serré (moins de cinq points d’écart) ont pour origine une passe décisive. Seulement trois ! Leur cas rappelle celui des Minnesota Timberwolves. Les loups étaient vraiment mauvais dans les quatrième QT l’an dernier… alors qu’ils excellaient lors des trois premiers. Sur ce point, la similitude est réelle. A une différence (importante) près : les Wolves sont jeunes. Ils ont l’avenir devant eux. Et ils sont mêmes en forte progression. Ils étaient inexpérimentés et avaient des excuses. Pour leurs défenses, les stars du Thunder apprennent encore à jouer ensemble. Mais ils ont nettement moins de temps. Tout juste quelques mois pour vraiment passer un cap et arrêter de proposer des bouillies de basket dès que la rencontre se crispe. Il y a du boulot.