« Je n'ai pas à baisser la tête, je n'ai pas échoué », a-t-il confié à Hoopsworld. « Beaucoup de choses qui se sont passées, nous ne pouvions pas les contrôler et parfois il faut réaliser ça. Nous avions beaucoup de bons jeunes éléments et nous avons probablement joué notre meilleur basket sur les six dernières semaines de la saison. C'est ce qui était important pour moi. »Le technicien a tenu à démentir les rumeurs qui disaient qu'il avait été forcé à démissionner.
« Ce qui m'a le plus choqué c'est de voir qu'à la fin on a essayé de faire croire qu'ils ne me voulaient plus. »Preuve que les Sixers n'ont jamais essayé de se débarrasser de Collins, Josh Harris, le propriétaire de la franchise, a confirmé que le désormais ex-coach allait devenir son conseiller personnel.
« Il va rester avec les 76ers et sera mon conseiller. Il aime les 76ers, il aime la ville. Il n'a pas l'intention de coacher ailleurs. C'est sa décision, nous ne l'avons pas poussé dehors, je ne sais pas d'où ça vient. J'ai essayé de le convaincre de rester. Nous voulions que Doug revienne. Pourquoi nous ne voudrions pas qu'un grand coach revienne ? En même temps, je comprends ses envies en tant qu'homme. Je lui souhaite le meilleur et j'attends avec impatience de pouvoir travailler avec lui dans ce nouveau rôle. »Finalement, Doug Collins est resté fidèle à sa ligne de conduite habituelle. Il n'a jamais coaché une équipe plus de trois ans. Que ce soit à Chicago (1986-89) ou Detroit (1995-98) auparavant, il avait arrêté après trois saisons. Il n'était, en revanche, resté que deux ans lors de son passage à Washington (2001-2003).