« Il y a des soirs où je joue, d’autres, non. C’est toujours le même résultat, quel que soit le plan de jeu », explique l’arrière au Journal Sentinel. « C’est dur de trouver le rythme quand vous ne savez pas comment ça va se dérouler chaque soir.O.J. Mayo a été titulaire à 23 reprises cette saison avant d’être placé sur le banc. Larry Drew a tenté plusieurs combinaisons différentes et l’ancien joueur des Grizzlies et des Mavericks a donc un temps de jeu très fluctuant. Illustration. Le 13 janvier, alors que Mayo reste sur quatre matches à plus de dix points, son coach décide de le faire jouer 17 minutes. Puis seulement six lors d’une défaite serrée face à Memphis. Il a ensuite passé une demi-heure sur le parquet le match suivant contre Houston. Cette nuit, il a erré sur le terrain contre les Spurs sans marquer le moindre point (en 19 minutes). O.J. Mayo paye-là la nouvelle orientation de la franchise. Une franchise qui manque justement d’identité. Larry Drew l’a répété au sujet de son équipe, Mayo a enfoncé le clou. Sans manquer de placer des petits tacles envers le staff.
« Notre équipe n’a pas une base solide. Nous devons trouver une identité, que ce soit en défense, dans la raquette, etc. Dans la ligue, il y a des équipes défensives ou d’autres qui sont tournés vers l’attaque comme les Warriors, les Rockets, les Blazers ou les Nuggets. Il y a aussi les équipes physiques comme Memphis ou Chicago. On a joué 40 matches et nous ne savons toujours pas qui nous sommes. C’est dur de gagner des matches lorsque vous ne savez pas quel est votre style. »Les Milwaukee Bucks n’ont même pas l’effectif nécessaire pour vraiment se forger une identité. Et pendant que la franchise cherche à se reconstruire, O.J. Mayo cherche toujours sa place dans cette ligue. Visiblement, elle n’est pas dans le Wisconsin.