"Je ne peux pas rentrer dans les détails mais j'ai dîné avec Tubby Smith, qui était le coach de Kentucky à l'époque. Rick Pitino venait de signer aux Celtics. J'ai trouvé l'école formidable et l'ambiance sur le campus était géniale puisqu'ils venaient de gagner le titre. A la base, je voulais vraiment aller à la fac ou jouer pour le Barça ou le Real pour ensuite rejoindre la NBA. Mais j'ai fait ce gros match au Hoop Summit et c'est devenu la folie. J'ai eu 36 offres d'universités. Au final, devant tout cet engouement, je me suis dit : 'Laissez-moi tenter le coup en NBA. Si ça foire, je rentrerai en Europe et aurai quand même une belle carrière".Si Nowitzki n'a pas intégré l'une des nombreuses facs qui le courtisaient, c'est aussi par peur d'une incompréhension de son style de jeu et de son physique.
"J'étais inquiet. Je me suis dit qu'en université on me ferait seulement soulever de la fonte et faire du physique parce que je faisais 2m13. Il y avait ce risque de ne pas assez travailler mon jeu global et qu'ils me fassent devenir quelqu'un qui passe son temps dos au panier. Par chance, en NBA Don Nelson m'a fait travailler sur ce profil de stretch-four, sur les mismatches et tout ça".Personne aujourd'hui ne peut reprocher à l'Allemand, champion NBA en 2011 et MVP des Finales, d'avoir choisi cette voie...