Voici notre Power Ranking NBA à deux mois des playoffs, maintenant que la trade deadline est passée.
11- Utah Jazz
On ne sait pas encore quel est le vrai visage du Jazz. Celui du début de saison, poussif, en difficulté avec la nouvelle façon d'arbitrer des refs et un peu perdus offensivement ? Ou celui de 2019, avec un Donovan Mitchell retrouvé, un Rudy Gobert au niveau All-Star et une cohérence collective semblable à celle qui a fait le succès d'Utah la saison passée ? On attend de voir comment Quin Snyder va faire négocier les deux derniers mois de la saison à son groupe pour sortir, ou non, le Jazz de cet "entre-deux" dans notre Power Ranking.
12- San Antonio Spurs
Gregg Popovich continue de faire des miracles avec un groupe limité en talent et en expérience. Fort heureusement, LaMarcus Aldridge et DeMar DeRozan ont compris comment évoluer ensemble et les seconds couteaux sont exploités au maximum. C'est un peu limite pour bousculer les toutes meilleures équipes de l'Ouest, notamment en défense où San Antonio prend fréquemment l'eau, mais c'est pour le moment suffisant dans l'optique d'une 22e qualification pour les playoffs consécutive.
13- Indiana Pacers
On les pensait condamnés à descendre jusqu'aux abysses après la blessure de Victor Oladipo jusqu'à la fin de la saison. Après avoir accusé un peu le coup, les Pacers se sont repris et ont de nouveau misé sur la rigueur et l'efficacité prônées par Nate McMillan. Myles Turner a fait d'énormes progrès dans la plus grande des discrétions et le reste du groupe ne lâche rien. Difficile de savoir si Indiana pourra tenir le coup par rapport à Boston et Philadelphie, pour le moment derrière, mais il n'y a rien à craindre pour le top 5 vu la solidité de cette équipe.
14- Sacramento Kings
La feel good story de la saison à l'Ouest. A chaque fois que l'on se demande si le petit conte de fées des Kings ne va pas prendre fin de manière spectaculaire, ils en remettent une couche sur le plan de l'envie, de l'intensité et, oui, du talent. Le backcourt Fox-Hield est enthousiasmant et l'abnégation insufflée par David Joerger à ce groupe est une vraie donnée importante dans sa réussite. Il faudra cravacher encore pour accrocher la 8e place, mais on peut être sûrs qu'avec cette équipe de morts de faim que personne ne peut se permettre d'affronter à la légère, le rêve d'un comeback en playoffs sera entretenu jusqu'au bout. Surtout avec le renfort d'Harrison Barnes.
15- Brooklyn Nets
Les Kings de l'Est. Un meneur qui explose (D'Angelo Russell est All-Star, mais De'Aaron Fox l'aurait été s'il avait joué à l'Est), une combativité de tous les instants et un bilan satisfaisant malgré un groupe jeune et moins garni qualitativement que beaucoup d'autres... Brooklyn joue intelligemment et sans se prendre pour une autre équipe. La faiblesse des poursuivants et les affinités de jeu développées ces derniers mois devraient rapidement permettre aux Nets d'assurer un retour en playoffs après trois années au purgatoire. Bravo à Sean Marks et Kenny Atkinson.
