3- LaMelo Ball (Illawarra Hawks, Australie) - PG - 1,98 m
Son frère Lonzo le voit bien être pris en première position. Rien n'est impossible dans une année aussi incertaine concernant la Draft, mais on a simplement pris le parti de lui faire gagner une place par rapport à notre dernière projection. LaMelo Ball est blessé, mais ce qu'il a montré auparavant devrait effectivement lui assurer une certaine popularité. Au-delà de son jeu flashy et de ses statistiques plutôt gourmandes, le garçon étonne les scouts par sa maturité, lui qui est longtemps passé pour un gamin arrogant et pas forcément bien dégrossi au niveau de la calebasse. Dans le championnat australien, qui plus est dans une équipe qui n'est pas la mieux structurée du pays, Ball est souvent étincelant. Son profil de meneur très long et sa capacité à mettre tous les défenseurs sur les talons sont de solides arguments pour le prendre très haut. Il n'a pour le moment pas le même QI défensif, ni même le goût de l'effort, que son frère aîné, mais dans le bon contexte, il peut effectivement devenir un très bon joueur NBA."Quelle que soit l'équipe qui aura le 1st pick, j'ai le sentiment qu'elle le prendra. Il est sous la lumière des projecteurs depuis qu'il a 15 ans et j'ai déjà vécu ce par quoi il devra passer. Donc il pourra s'appuyer sur moi. Ce qu'il fait à l'étranger, ce qu'il a fait au lycée, je pense que ça fait de lui un bon 1st pick. Il met la misère à des adultes en Australie, où le championnat est bon. Donc je m'attends à la même chose en NBA. Personne n'a le même parcours, mais j'espère voir ça de sa part dès son premier match", a expliqué Lonzo Ball au New York Post.