Voilà, 2022 est terminée. On vous souhaite évidemment une bonne année 2023, avec quelques voeux qu'on a essayé de formuler pour la NBA et le basket. On souhaite, donc, pour cette nouvelle année :
- Un titre au Mondial pour les Bleus, en éliminant Team USA au passage de préférence. Cette fois-ci, interdiction de se faire sortir par un quarantenaire aux portes de la finale.
- Une première saison sans blessure pour Victor Wembanyama.
- Un retour de Kawhi Leonard à son meilleur niveau — un peu comme l’année dernière. Avec leur duo de stars au top et leur effectif incroyablement profond, qui pourrait vraiment arrêter les Clippers ?
- Une belle saison pour Brittney Griner en WNBA. Après tout ce qu’elle a enduré, elle le mérite bien.
- La fin des galères pour Paige Bueckers. La joueuse la plus captivante de la NCAAW a été trop souvent retenue à l’infirmerie depuis son arrivée à UConn. Maintenant, on espère la voir sur le terrain pour faire danser les défenses.
- Que les gens commencent à mettre un peu de respect sur Pascal Siakam. Le bonhomme joue le meilleur basket de sa carrière, mais ça n’intéresse presque personne.
- Que Mat Ishbia soit un propriétaire plutôt cool pour les Suns, histoire de clore définitivement le chapitre Robert Sarver.
- Une année de plus pour Gregg Popovich. Même si on pense qu’il va prendre sa retraite chaque année, personne n’est encore prêt.
- Un League Pass qui fonctionne. Ça devrait aller de soi, mais bon…
- La fin des "il faut tout casser et reconstruire" dès qu’une équipe perd trois matches d’affilée. L’attrait de la nouveauté, c’est cool. La cohérence, c’est mieux.
- Une reconstruction pour les Bulls. Ça peut paraître contradictoire, mais là il faut vraiment tout casser et sortir le tank, promis.
- Un changement de management pour les Hornets, car la situation devient dramatique. Rater la free agency, c’est fait. Un choix douteux pour coacher l’équipe, c’est fait. Des moves incompréhensibles à la draft, soyons fous. La moitié de l’effectif en prison : même ça, c’est fait. Mais vous savez ce que Charlotte n’a pas encore essayé ? Virer Mitch Kupchak et son front office. Et il faudrait éventuellement l’envisager à ce stade.
- Que les gens qui passent leur temps à dire que la NBA était mieux avant deviennent une espèce en voie de disparition. Mais ça, c’est une utopie.
- Qu’on arrête d’utiliser "surcoté" et "sous coté" à toutes les sauces comme si c’était le nerf de la guerre.
- Ce serait bien qu’Adam Silver officialise une nouvelle concernant l’expansion, histoire qu’on soit fixés. On veut tout : le nom des villes impliquées, la date de leur entrée dans la ligue, un hommage aux Wolves avant leur déménagement… Oups.
- Que Draymond Green arrête de traiter LeBron comme un demi-dieu et le défende dans n’importe quel débat ou discussion comme s’il lui devait 1 million de dollars. On comprend le respect, mais au bout d’un moment ça devient un peu gênant.
Les moments qui ont marqué 2022
- L’annonce d’un Paris Game 2024 avec une affiche bien lourde. No disrespect aux Bulls et aux Pistons, mais si on peut avoir droit à un Boston-Brooklyn ou un Philadelphie-Cleveland… Ah et des prix de départ moins désespérants pour les places, pendant qu’on y est. Parce qu’on connaît des gens qui ont coché “vendre un rein” et “hypothéquer la baraque” dans le formulaire d’achat pour le game de cette année. C’est un poil excessif, même si le GOAT Alex Caruso sera sur le parquet de Bercy.
- Que les joueurs et les proprios se mettent d’accord et qu’on évite un lockout pour la saison 2023-2024. Remarque, le dernier avait permis à Dirk Nowitzki de devenir champion dans la foulée. C’est peut-être pas une mauvaise chose en fait…
- Encore plus de Malika Andrews sur ESPN et dans nos vies.
- Un titre de champion de D7 bavaroise pour le grand Antoine Pimmel et une AfroCup dans la foulée avec le Nigeria, maintenant qu’il peut demander la double nationalité.
- Une apparition de la légende Thierry Normandie dans le podcast Reverse ou la Late Session sur Twitch.
- Une nouvelle équipe pour Evan Fournier. Parce que là les Knicks, on n’en peut plus.
- Une nouvelle équipe pour les Knicks, en fait. Parce que là les Knicks, on n’en peut plus.
- Un nouveau proprio pour les Knicks, à mieux y réfléchir. Parce que là les Knicks, on n’en peut plus.
- Que Greta Thunberg s’intéresse à la NBA pour fumer tous les trolls de Twitter avec des punchlines de l’espace.
yes, please do enlighten me. email me at smalldickenergy@getalife.com https://t.co/V8geeVvEvg
— Greta Thunberg (@GretaThunberg) December 28, 2022
- Dans les cadeaux de Noël, on a filé Victor Wembanyama à plusieurs équipes qui en auraient bien besoin. Mais en vrai, notre vœu, c'est qu'il finisse à San Antonio. Ce serait cool pour lui d’être dans une franchise qui bosse aussi bien. Et surtout ça permettrait à Pop de finir sa carrière en beauté comme il le mérite.
- Bon, là on parlait de voeu, hein. Parce que si on parle de fantasme, ce serait que les Lakers aient le 1st pick et soient obligés de l'envoyer aux Pels.
- Le retour de Game of Zones. C’est quand même d’une tristesse absolue que la série ait pris fin avant de pouvoir traiter le bordel à Brooklyn, la saga Ben Simmons et les déboires des Lakers.
- Que LeBron arrête de se faire appeler le King, parce qu'il n'y en avait qu'un et il nous a quittés le 29 décembre 2022.
- D'ailleurs, que - même si vous continuez à critiquer, débattre, tout ce que vous voulez - vous continuiez tous à profiter de chaque instant que ces talents vous offrent, parce qu'entre le décès de Pelé, les 60 ans cette année de Jordan et les 42 d'Alex Caruso, cette vie passe décidément trop vite.
- Qu’un ingé de la Silicon Valley créé une application capable d’émettre le rire de Bill Russell dès qu’on a un coup de déprime. Genre après avoir regardé un match entre les Hornets et les Wizards.
- Que Kyrie Irving avoue qu’il jouait un rôle pour un documentaire en caméra cachée depuis 3 ans, pour qu’on puisse enfin comprendre ce que c’était que ce merdier et recommencer à kiffer pleinement le virtuose qu’il est.
- Qu’on introduise une deuxième fois Michael Jordan au Hall of Fame. Pas pour ses accomplissements en tant que propriétaire à Charlotte, non. Mais pour avoir fait en sorte sportivement que John Stockton et Karl Malone ne soient pas champions NBA. Stockton vient de sortir que 1 000 (!) athlètes étaient selon lui morts “à cause du vaccin contre le Covid”, lui qui était déjà apparu dans un documentaire piloté par le mouvement QAnon l’année dernière. C’est moche de voir les icônes de notre jeunesse se transformer en l’oncle Albert le soir de Noël après 6 verres de rouge. Pour Karl Malone, on a vraiment besoin de vous expliquer ?