Le grand test de la Nike PG1

Cette fois, c'est la Nike PG1 de Paul George qui est passé au révélateur lors de notre test grandeur nature.

Le grand test de la Nike PG1
Avec la Nike PG1, Paul George est donc devenu le 21ème joueur à avoir sa signature shoe chez Nike. Pourquoi lui ? C’est Tony Hardman, le designer de cette PG1 qui répond le mieux à cette question. La marque au swoosh a choisi PG13 car tout le monde peut d’identifier à lui. Contrairement à LeBron ou KD, l’ailier des Pacers a presque toujours été un « underdog », une figure avec laquelle on a plus de points communs, une figure plus humaine. S’il est loin de toucher le même pactole que LeBron James avec l’équipementier américain – on rappelle que LBJ est sous contrat à vie avec Nike et qu’il pourrait toucher en tout 1 milliard de dollars, quand Paul George prend autour de 5 millions de dollars par an – cette chaussure a tout de même un goût de revanche pour l’ailier des Pacers : la firme de l’Oregon lui réaffirme sa confiance malgré sa terrible blessure avec team USA à l’été 2014. Conditions du test : une dizaine d’entraînements d’1 heure et demi sur parquet propre. Pour quels joueurs ? Plutôt postes 2, 3. Pour les ailiers dragsters-démarreurs et les arrières rapides qui crament leurs semelles sur les parquets. Pas une shoe de pivot en somme. Disponible dès maintenant sur Nike.com  

Confort

Comme pour la Kyrie 3, le chausson est agréable dès la première utilisation. Quelque peu difficile à enfiler les premières fois, on a l’impression de devoir casser le talon pour entrer dedans, mais une fois à l’intérieur, on sent que tout a été fait pour que le pied soit le plus tenu possible. Sous le coup de pied, le coussin zoom air fait le taff : après une dizaine d’entraînements, pas d’ampoules ni de douleur à la voûte plantaire. Le talon en revanche est un peu dur et on aurait pu imaginer le renfort d’une bulle air max : les atterrissages sont secs, c’est dommage… Le strap sur le devant de la chaussure n’est pas qu’esthétique, il rassure le coup de pied grâce à la technologie flywire. D’après Nike, Paul George avait l’habitude, avant de signer chez eux, de jouer avec des sneakers taillées une demi-taille trop petites. Ce serait la raison pour laquelle l’équipementier a mis un point d’honneur à englober tant le pied dans la chaussure. En cette période pré-estivale, le poids est encore une fois une obsession : la Nike PG1 est plus lourde qu’une Kobe, c’est certain, mais elle reste efficace pour les joueurs qui, comme moi, ont besoin de ne presque pas sentir leur sneaker. Sur ce point, on est loin d’une Dame 3 de chez adidas et c’est une bonne nouvelle.

Style

La PG1 ne révolutionne pas le genre, on est bien d’accord. Mais encore une fois Nike a rempli sa dernière signature shoe de détails que les fans de PG13 apprécieront… Sur le côté de la chaussure, sont gravés d’étranges numéros : les dates de naissance de sa fille Olivia, la sienne et le code postal de Palmdale, sa ville natale. Sur le colorway que j’ai testé, « Hyper turqoise », j’ai beaucoup aimé le swoosh couleur essence et surtout le turquoise translucide de la semelle, une espèce de couleur lagune paradisiaque, ça change de la gomme noire… Détail clin d’œil mais tout de même important : sur certains colorways, on remarque une barre sur le crochet de la chaussure droite. Une barre, comme une tige métallique, qui a aidé Paul George à se remettre de sa terrible blessure. Sur la Kobe XI, on retrouvait une des lignes horizontales rouges qui symbolisaient la blessure de Kobe au tendon d’Achille. Là encore, Nike fait référence au passé de son athlète, de façon discrète et élégante. Si le design général de la Nike PG1 ne met pas un coup de pied dans la fourmilière, il faut reconnaître que Nike propose des colorways assez vénères : le « Ivory » semble tout droit sortir d’un safari en pleine brousse, le « Flip the Switch » de la maison Adams et on partirait presque crapahuter en montagne avec la version « Elements ». La diversité est évidente et si vous cherchez un peu, vous trouverez le colorway de vos rêves sur internet.

Traction

Très satisfait de la traction délivrée par cette première PG : le motif sous la semelle, qui rappelle les sols en métal antidérapants, est en fait une dédicace à la passion de PG13 pour la pêche, et représente des écailles de poisson. Aquatique ou non, le motif agit comme de la glue avec le parquet. Changements de direction, arrêts subits, redémarrages… Sincèrement rien à dire. D’un point de vue plus général, Nike a réhaussé son niveau de jeu en termes de traction : la KD9, la Kyrie 3 et donc cette Nike PG1 accrochent et nous accompagnent de façon rassurante sur les parquets…

Durée de vie

Alors c’est sûr, après une dizaine entraînements, on ne peut pas parfaitement évaluer la durabilité des matériaux utilisés. Mais ça sent bon tout de même. Du mesh à l’avant, du nubuck à l’arrière sur cette version « hyper turqoise », Nike a fait les choses sérieusement. Ça me rappelle la superbe Harden Vol.1 : on peut espérer une durée de vie respectable. N’ayant pas de bulle, pas de risque de la crever au bout de quelques mois. A bon entendeur…

BILAN

C’est propre, ça a l’air solide et on peut rendre jaloux les adversaires (et les coéquipiers) grâce à la multitude de colorways disponibles. Sans révolutionner le genre, la PG1 saura plaire aux fans de PG13 et aux joueurs qui veulent une belle chaussure abordable.

Points Forts :

  • Le prix. 110 euros pour une signature shoe de cette qualité, c’est fair play.
  • La traction. Avec cette PG1, Nike continue dans sa série « Les lois de la traction ». Continuez !
  • Les colorways, innombrables et osés. Ça fait du bien un peu de couleur et de courage.

Points faibles :

  • L’amorti sous le talon, pas à la hauteur de la sneaker.

Note finale de la Nike PG1

Disponible dès maintenant sur Nike.com

La Nike PG1 sous toutes ses coutures

http://www.dailymotion.com/video/x5qskfv_nike-pg1-le-grand-test-de-basketsession_lifestyle La Nike PG 1 Elements hommage aux plaisirs simples de Paul George et à sa passion pour la pêche.