« Ce que les gens pensent mais qu’ils ont peur de dire c’est : « Ok, il a été bon mais sur 11 matches. Nous verrons bientôt l’ancien Nicolas Batum », a-t-il confié à The Oregonian. « Je veux éviter ça. Je ne suis plus l’ancien Nicolas Batum. »Terry Stotts est en tout cas ravi de le forme actuelle de son joueur même s'il attend encore davantage de constance de sa part.
« C’est un joueur unique. Vous pouvez faire un tas de choses différentes avec lui », se réjouit le coach de Portland. « Il est capable de shooter, il est rapide et il a une telle envergure… En tant que coach, vous voyez toutes ses possibilités mais vous savez qu’il ne peut pas les utiliser toutes en même temps. Mais il le fait quand même un peu en ce moment. »En attendant de s'affirmer en tant que joueur All Star, objectif qu'il s'est fixé à l'intersaison, Batum est à ce jour le 11ème meilleur marqueur de la NBA avec une adresse aux tirs de 48,1 % (39,5 % à trois points). A son aise dans les systèmes de Stotts, il souhaite maintenant gommer ses défauts pour épurer son jeu et le rendre plus efficace face à des adversaires désormais avisés.
« Je suis plus libre. Je sais que je fais de bonnes choses mais je travaille sur mes faiblesses », ajoute le Français. « Je travaille sur ce que je peux encore améliorer. J’ai un problème au niveau des pertes de balles, je dois bosser là-dessus. Je dois être plus agressif à chaque match. Je dois être meilleur. Je sais que les équipes s’adaptent. Je sais qu’ils vont commencer à faire attention à moi. »