Nicolas Batum et des bonnes pioches : Les 5 performances marquantes de la nuit

De Nicolas Batum à Grayson Allen, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

Nicolas Batum et des bonnes pioches : Les 5 performances marquantes de la nuit

Grayson Allen (Milwaukee Bucks)

Ça ressemblait à une bonne pioche dès le départ. Et ça se confirme depuis le début de la saison. Grayson Allen va donner un vrai coup de boost aux Bucks. Il le fait déjà. En s’affirmant même comme le lieutenant de Giannis Antetokounmpo depuis trois matches. Comme cette nuit. Ses 25 points ont fortement contribué à la victoire de Milwaukee, mis en difficulté par une équipe de Philadelphia pourtant diminuée. Les Bucks en avaient bien besoin. Parce qu’ils restaient sur cinq défaites au cours de leurs six dernières sorties. Ce qui, paradoxalement, démontre qu’Allen est obligé de dépassé son rôle. Il n’aura pas besoin de marquer autant de points quand sa formation tournera à plein régime. Il reviendra alors sur le banc, avec pour mission d’amener son énergie, son tir, sa vista et sa défense dans le deuxième cinq. Mais c’est bon pour la confiance de briller en tant que titulaire. Ça montre qu’il est capable d’élever son niveau de jeu. Bon à savoir pour la suite de la saison. Allen peut aussi être décisif, en témoigne son panier primé crucial dans les 90 dernières secondes mardi soir. Son adresse fait la différence. 45% depuis le début de la saison, et 41% à trois-points. Pour 15,5 points de moyenne.

Georges Niang (Philadelphia Sixers)

Joel Embiid l’avoue. Il pensait que Georges « était nul. Mais il fait bien plus que mettre des trois-points pour nous. » L’ancien joueur des Pacers et du Jazz s’affirme effectivement comme une vraie belle carte en sortie de banc pour les Sixers. Encore 21 points pour lui mardi soir, à 5 sur 7 derrière l’arc. L’ailier reste prisé pour son adresse extérieure (41% cette saison) mais il apporte aussi du scoring et de la défense dans le second unit. En tout cas, il fait preuve d’une vraie régularité en ce moment avec 6 matches de suite à 12 points ou plus. Dont deux pointes à 21 unités. Il n’est descendu que trois fois sous la batte des 10 points d’ailleurs. Pour 12,9 de moyenne en 12 rencontres. Là aussi une belle trouvaille.

Nicolas Batum (Los Angeles Clippers)

On trouvait que Nicolas Batum faisait du bien aux Clippers l’an dernier mais ce n’était qu’un amuse-bouche. Le Français monte encore en puissance ! Il reste par exemple sur 5 matches de suite à plus de 12 points. Et même 22 cette nuit. Ses trois-points ont même achevé les Trail Blazers dans les dernières minutes. Batum a planté son cinquième panier primé de la soirée à un peu moins de trois minutes du buzzer, pour donner 8 points d’avance aux siens (108-100). Déjà là, ça semblait plié. Puis il en a mis un sixième, pour la route, deux minutes plus tard (114-102). 6 sur 8 derrière l’arc. 22 points et 6 rebonds. C’est fort. Le vétéran est en pleine confiance et ça se sent. Ça lui fait du bien d’être dans cette équipe. Il s’y sent intégré et important, ce qui n’était plus le cas aux Hornets. Il joue au final autant de minutes que l’an dernier (27) mais il marque presque 5 points de plus (12,1) avec d’excellents pourcentages : 53% aux tirs et 46% à trois-points. Tout en prenant plus de 6 rebonds. Les Clippers vont faire très mal si Kawhi Leonard revient en cours d’exercice.

Isaiah Hartenstein (Los Angeles Clippers)

Restons dans les bonnes pioches et restons à Los Angeles. Qui aurait cru qu’Isaiah Hartenstein donnerait encore plus de profondeur à cet effectif déjà chargé en talents ? Alors que Serge Ibaka peine à reprendre son rythme, c’est un autre intérieur du banc qui fait la différence. Le pivot de 2,13 mètre a par exemple marqué 14 points à 6 sur 7 aux tirs hier soir. Avec aussi 3 passes décisives. L’une de ses principales qualités d’ailleurs. Bluffant, pour un joueur de cette taille. Hartenstein pointe à 7 points et quasiment 5 rebonds cette saison. Personne ne l’avait vu venir.

Norman Powell (Portland Trail Blazers)

S’il y a bien une satisfaction à Portland, c’est lui. Norman Powell est le baromètre régulier au sein d’une équipe qui alterne le bon et le nettement moins bon. Ses 23 points n’ont pas suffit à faire gagner les Blazers mardi soir. Mais ils s’inscrivaient dans la lignée de ses performances récentes. Il est à 18 points sur la saison, avec 52% de réussite aux tirs et 49% à trois-points. Dommage que ses coéquipiers ne suivent pas son rythme…