"Avant, c’était moi le plus jeune ! (sourire) Mon rôle évolue chaque année. Il y a encore deux ans, je n’étais qu’un petit soldat qui servait Tony, Boris (Diaw) ou Flo (Pietrus). Mon statut a clairement changé. Je me dois d’être l’un des cadres. Dans quelques années, ça sera à moi vraiment de prendre la tête de cette équipe. Donc je dois commencer à le faire dès maintenant, prendre le leadership et montrer la voie à certains." "Même si je n’ai que 24 ans, c’est ma cinquième campagne. Tous les ans, je progresse. C’est ce que Vincent Collet attend de moi. Il me demande de prendre en main l’équipe avec Tony et Boris."[superquote pos="d"]"On est un bon groupe de copains. C’est ce qui fait notre force." [/superquote]Et c'est notamment vis à vis des plus jeunes du groupe, cette nouvelle génération qui pointe le bout de son nez, que Nicolas aura un rôle important.
"L’apport des jeunes amène un souffle nouveau. Ils sont un peu inconscients, ils disent pleins de conneries. Ils jouent, ils y vont à fond et ils n’ont peur de rien. C’est bien pour le groupe. C’est un mélange de trois générations." "On est un bon groupe de copains. C’est ce qui fait notre force."Premier test grandeur nature pour ce "groupe de potes" demain avec la réception de la Finlande, elle aussi présente à l'Euro. Et Nicolas Batum le sait, même si les finlandais ne font pas parties des favoris pour l'Euro, c'est une équipe qu'il ne faut jamais prendre à la légère, notamment du fait de ses gâchettes extérieures.
"C’est notre première sortie donc on sait qu’on va faire des erreurs. On va essayer de progresser et de travailler. La Finlande est une équipe qu’on a l’habitude de jouer. (…) Si on les laisse se chauffer d’entrée, ça peut être une longue soirée. Ils viennent chez l’un des gros favoris de l’Euro, donc ils n’ont rien à perdre."