« J'ai dit ce que j'avais à dire juste après la compétition qui s'est terminée il y a un peu plus de deux mois », a expliqué Nicolas Batum au journal L'Equipe après le match contre Brooklyn la nuit dernière. « Ce qui est dommage, c'est que j'avais parlé du fait de glisser sur le banc avec quelques joueurs de l'équipe avant d'aller voir Vincent Collet. C'était juste en début de JO, après le match contre l'Australie. C'est quelque chose que j'avais fait durant la compétition justement parce que gérer ça ensuite, c'est un peu inutile, un peu nul. Et sinon, le seul joueur que j'ai égratigné, c'est moi ! Je n'ai égratigné aucun autre joueur ! Je ne m'en suis pris qu'à moi-même, parce que j'ai mal géré cette situation. Vous ne m'entendrez jamais parler en mal d'un coéquipier dans les médias. Donc ça ne sert à rien de réagir là-dessus. On passe à autre chose. C'est une nouvelle génération qui arrive, Nando a clairement les clés et je n'ai aucun problème avec ça. Il a suffisamment prouvé depuis deux ans avec des résultats et de grosses performances individuelles. Le débat par rapport aux Jeux Olympiques n'a plus lieu d'être, je sais ce que j'ai fait mal et très mal. Je dois vivre avec mais j'essaie de passer à autre chose.»Attendu il y a quelques années comme le futur leader des Bleus, l'ailier de 27 ans entend définitivement se débarrasser de cette pression pour se mettre totalement au service de l'équipe lors des prochaines compétitions. De futures campagnes lors desquelles il espère avant tout retrouver la joie d'évoluer sous la tunique bleue.
« De ne plus me prendre la tête », répond-t-il quand on lui demande ce dont il a désormais le plus besoin. « Je l'ai trop fait l'été dernier parce que j'avais un rôle différent. Et je le redis et le re-redis encore : c'est de ma faute. En tant que joueur professionnel je suis censé m'adapter au rôle qu'on me donne. »