« Je ne savais même pas que c'était une stat, mais faire un 5 x 5, j'aime bien », savoure le Normand. « Plus qu'un triple-double. En plus le lendemain, il a fait beau à Portland. Il faut que je remette ça. »Touché au dos depuis, il joue pourtant diminué depuis quelques matches.
« J'ai toujours mal, je fais attention. Mais comme je l'ai dit au coach, si je suis sur le terrain, c'est que je peux jouer. Point final. »Forcé d'assumer son rôle de leader, Batum sait qu'il ne peut plus se cacher. Blessé ou pas, il doit maintenant montrer l'exemple en tant que taulier de la maison, en particulier depuis les départs d'anciens leaders de Rip City comme Brandon Roy ou plus récemment Gerald Wallace.
« Que des All-Stars ! Après le départ de plusieurs d'entre eux cette saison, il fallait que je m'impose. Ça s'est fait naturellement. Mes coéquipiers me respectent, savent que je joue pour les autres. Je fais mes débuts comme patron. Je sens que j'ai passé un cap... Il est clair que c'est à Aldridge et à moi d'être présents dans les moments importants ».Respecté par les plus jeunes, il s'est également vu accorder plus de responsabilités par le nouvel entraîneur des Blazers, Terry Stotts, notamment en attaque.
« Avec la confiance que m'accorde le coach, je sens que je peux tout faire. A l'arrivée, je joue avec plus d'émotion, tellement même que je prends des fautes techniques (il rit). C'est à cause de Tony d'ailleurs, il s'est laissé tomber pour rien. Je lui dois ma première technique ! »
Retrouvez l'interview intégrale dans l'édition papier du quotidien L'Equipe, paru ce mercredi.