« J’ai besoin de quelqu’un pour savoir quoi faire. Je dois montrer à tout le monde qui je suis », a affirmé le Normand. « Je ne suis pas un scoreur, je ne suis pas un passeur, je ne suis pas un défenseur. Je suis tout. Je suis capable de tourner à 15 points, 5 rebonds et 5 passes. Peut-être même 17, 6 et 5. Je pense que je peux m’approcher de ces chiffres. »Et si Batum était le plus souvent relégué à un rôle secondaire par le passé, le jeu devrait maintenant davantage tourner autour de lui ce qui pourrait lui permettre de franchir un nouveau cap et d'élever ses stats. Stotts est quant à lui persuadé que son ailier va démontrer l'étendue de son potentiel cette saison.
« Je ne veux pas dire que nous n’avons qu’entrevu ses capacités mais il est capable de faire beaucoup de choses. Je pense que mon travail consiste à lui apporter tout ce que je peux. Il est capable de produire du jeu et il est polyvalent », a confié le headcoach des Blazers. « Je ne veux pas le comparer à de grands joueurs mais des joueurs comme lui peuvent nous apporter beaucoup, ils ont plusieurs facettes. Il arrive à un âge où il peut encore progresser. »Pour devenir un joueur majeur, Batum devra s'affirmer encore davantage dans une équipe de Portland en manque de leadership. La free agency lui a déjà fait prendre conscience qu'il avait changé de statut puisque pas moins de seize équipes l'avaient dans le viseur. Parmi les prétendants, Toronto, Cleveland, NOLA et bien évidemment Minnesota auraient fait le forcing auprès de son agent Bouna N'Diaye pour s'attacher ses services. Une notoriété qui l'a d'abord surpris avant de lui permettre de prendre confiance et de se rendre compte qu'il est aujourd'hui un joueur incontournable en NBA.
« C’est motivant. A ce moment là, je ne savais pas que le reste de la ligue pensait à moi. Je sais que les Blazers m’adoraient et qu’ils voulaient me garder. Mais je ne savais pas que d’autres équipes pensaient à moi. Je voulais savoir ce que j’étais pour cette ligue. Le premier juillet, je me suis dit : « Wow ! ». »