"On a envie de les battre, sur une belle scène. On ne va pas non plus essayer de faire des trucs extraordinaires, ni se mettre beaucoup de pression. On va juste faire le match qu'on doit faire, un beau match, à fond, en défendant très dur pendant quarante minutes et en jouant ensemble en attaque."Un match propre, sans approximation, avec les bonnes rotations défensives, un repli efficace pour stopper leurs terribles contre-attaques et un jeu d'attaque varié avec une bonne alternance intérieur - extérieur.
"Je ne pense pas qu'ils nous craignent mais je ne pense pas non plus qu'ils soient aussi sereins qu'il y a quelques années", ajoutait Nicolas Batum. "Ca va se jouer à l'envie, à celui qui ira chercher les petits ballons qui traînent par terre, sur la hargne, sur tous les petits détails."Et quand on demande à Nico s'il se sent proche des joueurs espagnols avec lesquels les bleus partagent le même hôtel, l'ailier des Blazers semble moins enthousiaste que Rudy Fernandez (qui déclarait "on est tous amis").
"Moi, à part dire bonjour à Sergio (Rodriguez) et Victor Claver, avec qui je joue... Rudy aussi... mais un peu moins. On ne va pas jouer aux cartes ensemble non plus. Je ne suis pas venu là pour me faire des potes, je suis avec mes onze coéquipiers et on a un but commun."Ca, au moins, c'est clair.