« C’est le match qu’ils attendent en particulier et nous aussi. On les a déjà joués au premier tour mais on ne se concentre pas sur le match de poule. Ils ont une grosse équipe. On va les regarder droit dans les yeux. On a peut-être une chance. Les gens pensent qu’on a une chance sur un million mais même si l’on a une seule, on va la saisir », expliquait l'ailier des Portland Trail Blazers. [superquote pos="d"]"On doit faire le match parfait" Boris Diaw.[/superquote]« On a déjà rencontré l’Espagne au premier tour et on sait que ça sera un match difficile. Ce sont des matches couperets, il y a la pression de rentrer à la maison. On a quand même une équipe qui a l’habitude de jouer ce genre de match. On connait leur niveau de jeu et il faut que l’on réalise le match parfait », ajoutait Boris Diaw. « J’avais un goût amer après cette première défaite contre l’Espagne. J’avais le sentiment que l’on avait fait des choses intéressantes mais que l’on n’avait pas su les concrétiser en faisant des erreurs de cadets. J’ai suffisamment confiance en mes joueurs pour penser que l'on peut les battre. On sait bien qu’ils sont archi favoris de ce quart de finale mais malgré [superquote pos="d"]"Mes joueurs peuvent battre n'importe qui" Vincent Collet.[/superquote]tout il faut que ce soit un vrai match. Il faut que l’on soit capable de vraiment leur poser des problèmes. Après c’est plus facile à dire qu’à faire. Il faut que l’on joue libéré, nous n’avons aucune raison de ne pas l’être. On a des joueurs qui jouent sur les émotions. Il faut savoir en mettre au très haut niveau mais il faut aussi savoir gérer les possessions les unes après les autres. On doit franchir un vrai cap dans ce domaine. On a pas mal de joueurs qui ont du talent mais il faut que l’on progresse dans ces choses-là. En quart de finale de Coupe du Monde, cela compte autant que le talent », exprimait pour sa part Vincent Collet.Le match parfait. C'est le niveau d’exigence requis pour l'équipe de France pour venir à bout d'une armada espagnole redoutable et au complet. En l'absence de Tony Parker (entre autres), les deux équipes ne boxent pas dans la même catégorie, comme l'ont répété à plusieurs reprises les joueurs tricolores. Mais ils ne sont pas pour autant hors de portée d'un exploit. Impossible n'est pas français...
Nicolas Batum : « Même si l’on a une chance sur un million, on doit la saisir »
Nicolas Batum et ses coéquipiers assument parfaitement leur statut d'outsiders à l'approche du quart de finale contre l'Espagne. Mais ils ne rendront pas les armes sans combattre.
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