"Je parle souvent avec Boris Diaw. Hier, j'ai appelé les gars de la vidéo et je leur ai dit que j'avais besoin de montages sur Boris et Draymond Green. Ce sont les deux meilleurs joueurs des 10 dernières années dans ce registre où l'équipe a besoin de moi".Avec les Spurs, "Babac" avait été un élément-clé du titre 2014, justement dans ce rôle où sa défense et son intelligence de jeu avaient fait merveille. Quant à Green, il a montré à nouveau cette saison qu'il était capable d'être un défenseur de génie et de disrupter des offensives et des situations où son gabarit devraient être un handicap.
"Je trouve que l'état d'esprit de Nic est superbe. Défensivement, il a fait de l'excellent travail sur Luka. Le fait qu'il ait été titulaire aujourd'hui nous a permis de beaucoup plus switcher et d'être plus forts défensivement. La comparaison avec Draymond Green ? En switchant, il est capable de défendre sur tous les postes de jeu. Ils ont beaucoup de similitudes. Draymond est l'un des meilleurs que j'ai pu voir à ce jeu du chat et de la souris. En tout cas, Nic est supe pour nous depuis le début de la saison".Personne ne s'attendait à ce que Nicolas Batum prenne une telle importance dans cette équipe. Lui-même espérait simplement se relancer et prouver, même dans un rôle réduit, qu'il valait mieux que le placard doré dans lequel il était enfermé à Charlotte. Quoi qu'il advienne, la démonstration a été faite. On a quand même dans l'idée que ce n'est pas la dernière fois que l'on évoque un apport crucial de l'ailier des Bleus dans cette campagne de playoffs. « QI basket dingue », « joueur énorme », Nicolas Batum a mis tout le monde dans sa poche chez les Clippers