Nicolas Batum a pensé à la retraite, il a bien fait de s’accrocher

Dans un entretien accordé à L'Equipe, Nicolas Batum est revenu sur sa période noire et les bons moments qu'il est en train de vivre.

Nicolas Batum a pensé à la retraite, il a bien fait de s’accrocher
Alors qu'il s'apprête à disputer un quart de finale des Jeux Olympiques avec l'équipe de France contre l'Italie, Nicolas Batum est un capitaine serein. La saison qu'il vient de vivre avec les Los Angeles Clippers - il a signé un nouveau contrat de deux ans avec eux - lui a apporté beaucoup de confiance après des moments assez noirs où il a douté de la pertinence de poursuivre sa carrière. C'est ce qu'il a raconté à Yann Ohnona dans le journal L'Equipe ce mardi.
"J'ai envisagé de tout arrêter, oui. À force d'entendre, de lire que tu es ''fini'', tu finis par te dire que, si ça se trouve, c'est vrai. Je n'étais pas dans la bulle NBA, et sans perspective sportive. Tu commences à douter", a expliqué Nicolas Batum.
Nicolas Batum prolonge le plaisir aux Clippers pour deux ans !

Le drame de son enfance a resurgi

L'ancien joueur des Blazers et des Hornets s'est refait une santé avant de signer pour les Clippers, en perdant notamment 15 kg et en modifiant la musculature de son corps. Ce qu'il a aussi dû surmonter, c'est l'angoisse liée au drame vécu par sa famille au moment de la disparition de son père Richard sur un terrain en 1991.
"J'avais deux ans et demi. Lui... trente-et-un, comme moi l'été dernier. Ç'a commencé à la naissance de mon fils. Ça trottait dans ma tête. Tu ne peux t'empêcher de faire des rapprochements. À chaque fois que je partais au match, je me demandais : ''Est-ce que tu vas rentrer ?'' Cela m'a perturbé deux ou trois ans. [...] Ça a été un gros travail mental de me libérer de ça".
Nicolas Batum semble parfaitement épanoui aujourd'hui. Espérons que la confiance qui l'habite et qu'il inspire va permettre aux Bleus d'aller décrocher une médaille à Tokyo. L'étape du jour : dominer la dangereuse Italie en quarts de finale, avant de peut-être défier la Slovénie de Luka Doncic, qualifiée grâce à son succès contre l'Allemagne. Les Bleus finissent sur un sans faute, place aux choses sérieuses