« Le leadership de Carmelo est en train d’apparaître. Il était déjà à 36 points (à la fin du troisième contre Atlanta ndlr) et n’a pris que 5 shoots en quatrième pour laisser les autres s’exprimer. Il leur fait savoir qu’ils sont aussi importants pour lui qu’il l’est pour eux. C’est un facteur très important pour la cohésion d’une équipe », note Earl Monroe pour le NY Post.Bill Bradley, reconverti en homme politique depuis sa retraite, faisait également parti de l’équipe championne en 1973 mais aussi de celle de 1970. Pour lui, la saveur du titre de 73 est particulière.
« C’était différent. Nous avions Earl Monroe et Jerry Lucas. Phil Jackson jouait et n’était pas blessé. C’était plus appréciable car Lucas était un coéquipier formidable. On communiquait avec notre propre langage. C’était un pivot-passeur. Et Earl était Earl. »Figuraient également parmi les légendes en mouvement il y a 40 printemps, l'emblématique meneur Walt Frazier et la machine à rebonds et leader charismatique de l'équipe, Willis Reed. L’homme aux treize bagues, Phil Jackson, sera également présent ce soir. Si Jax s’est construit une réputation avec son statut de coach aux Bulls et aux Lakers, ce soir, « il vient en tant que Knick » affirme Bradley. La cérémonie donnera sûrement un peu de baume au cœur et d’espoir au public du Madison Square Garden. Car cette année, tous les espoirs sont à nouveau permis. Les hommes de Mike Woodson restent sur 10 victoires consécutives. La plus longue série depuis la saison 1993-1994 où ils avaient atteint la finale. Les New York Knicks peuvent-ils y retourner dès cette année ?