Les Knicks honorent les champions 1973 ce soir

Les New York Knicks vont célébrer les 40 ans de leur dernier titre ce soir. Toute l’équipe de l’époque sera présente.

Les Knicks honorent les champions 1973 ce soir
La dernière fois que New York a gagné un titre, Richard Nixon était encore un président des Etats-Unis serein. La dernière fois que les New York Knicks soulevaient le trophée, Jason Kidd venait de naître et Kurt Thomas avait dix mois. La ville a soif de victoire et de titres. Et comme pour effacer des années de frustration, New York décide de célébrer ses champions ce soir, pour les 40 ans du dernier titre. Les actuels Knicks reçoivent Milwaukee ce soir, et toute l’équipe de 1973 sera présente (excepté Dave DeBusschere décédé en 2003) pour être honorée à la mi-temps du match. Earl « The Pearl » Monroe, fabuleux arrière scoreur transféré des Baltimore Bullets en 1971, a connu une finale perdue contre les Lakers en 1972 avant de prendre la revanche l’année suivante. Il connaît le chemin vers le Graal et pense que Carmelo Anthony est sur la bonne route, débarrassé de ses vicissitudes sur le leadership.
« Le leadership de Carmelo est en train d’apparaître. Il était déjà à 36 points (à la fin du troisième contre Atlanta ndlr) et n’a pris que 5 shoots en quatrième pour laisser les autres s’exprimer. Il leur fait savoir qu’ils sont aussi importants pour lui qu’il l’est pour eux. C’est un facteur très important pour la cohésion d’une équipe », note Earl Monroe pour le NY Post.
Bill Bradley, reconverti en homme politique depuis sa retraite, faisait également parti de l’équipe championne en 1973 mais aussi de celle de 1970. Pour lui, la saveur du titre de 73 est particulière.
« C’était différent. Nous avions Earl Monroe et Jerry Lucas. Phil Jackson jouait et n’était pas blessé. C’était plus appréciable car Lucas était un coéquipier formidable. On communiquait avec notre propre langage. C’était un pivot-passeur. Et Earl était Earl. »
Figuraient également parmi les légendes en mouvement il y a 40 printemps, l'emblématique meneur Walt Frazier et la machine à rebonds et leader charismatique de l'équipe, Willis Reed. L’homme aux treize bagues, Phil Jackson, sera également présent ce soir. Si Jax s’est construit une réputation avec son statut de coach aux Bulls et aux Lakers, ce soir, « il vient en tant que Knick » affirme Bradley. La cérémonie donnera sûrement un peu de baume au cœur et d’espoir au public du Madison Square Garden. Car cette année, tous les espoirs sont à nouveau permis. Les hommes de Mike Woodson restent sur 10 victoires consécutives. La plus longue série depuis la saison 1993-1994 où ils avaient atteint la finale. Les New York Knicks peuvent-ils y retourner dès cette année ?